Il aura su se faire attendre, Ace Combat 7: Skies Unknown est enfin là. Décollage imminent pour notre test… 3… 2… 1 GO !

12 ans après le dernier opus, sans compter le passable spin-off Ace Combat: Assault Horizon et le Free-to-Play Ace Combat Infinity, il aura fallu 12 années pour que l’on puisse avoir un véritable nouvel opus à la saga de Project ACES. C’est long, très long, et c’est au prix de nombreux reports que nous pouvons enfin mettre la main sur ce tant attendu septième opus.

« Highway to the danger zone ! »

Quand on a grandit avec Top Gun, on ne peut que faire le rapprochement entre Ace Combat et le film culte de Tony Scott. Surtout si le jeu propose de piloter le légendaire F-14 Tomcat de Maverick et Goose. C’est donc manette en main (ou manche, rappelons que Thrustmaster propose le stick T.Flight Hotas 4 spécialement conçu pour Ace Combat 7) que nous décollons pour découvre le monde de ce nouveau Ace Combat.

Première réaction, c’est magnifique ! Le travail graphique via le moteur Unreal Engine 4 est fabuleux. Que ce soit dans la modélisations des avions ou dans le soucis des détails des décors, tout est pratiquement parfait. Pour la première fois dans un Ace Combat, les éléments au sol ont été détaillés. En rase-motte on peut facilement distinguer les villes, les usines et les forêts. Ce ne sont plus des amas de pixels comme on a pu le voir dans certains opus précédents. Les détails vont même jusqu’au gouttes de pluie et au givre quand nous sommes dans le cockpit.

Un gameplay classique mais efficace

Côté gameplay, on reste sur du Ace Combat à 100% et sérieusement merci. On est sur de la maniabilité Arcade, mais avec quelques notions de simulations. Exit donc l’assistance de Dogfight de l’opus Assault Horizon et c’est tant mieux. Seules certaines phases sont « assistables » comme l’atterrissage ou encore le ravitaillement en vol. Les boutons sont identiques aux opus précédents ce qui ne dépaysera pas les habitués. Nous reviendrons prochainement sur un nouveau test concernant le stick T.Flight Hotas 4 de Thrustmaster que nous allons bientôt tester.

Le titre propose une petite vingtaines d’avions des toutes les époques, de l’A-10 Thunderbolt des 70’s au F-18 Hornet en passant par le F-14 Tomcat ou notre Rafale national (Cocorico !). Les avions sont déblocables, avec des améliorations, au fur et à mesure grâce à des points de performances via un arbre de recherche. Chaque modèle à sa propre maniabilité.

Un scénario prenant

Ace Combat c’est aussi un scénario complet avec des rebondissements et ambiance de guerre politique intense. Cet opus compte une vingtaines de missions qui prennent place dans le monde fictif de Strangereal (oui oui) en 2019. L’histoire nous apprend qu’un astéroïde nommé Ulysses a heurté la planète 20 ans plus tôt via de multiples fragments. Ceux-ci représentent une ressource économique majeure que les différentes nations de la planète s’arrachent, notamment dans la question de l’armement et des nouvelles technologies. C’est à ce titre qu’Eruséia et Oséa sont en guerre. Nous incarnons Trigger (Gâchette en français) un pilote de talent qui aura un rôle important dans cette guerre. Et… on stoppe là pour no-spoil. Mais sachez que l’histoire est haletante avec de nombreux rebondissement et son lot de manipulation et trahison.

Un gros défaut de ce mode histoire (et autres modes évidemment) sont les sous-titres, qui sont écris en blanc. Alors quand on traverse des zones éclairées ou si on traverse les nuages, les textes sont totalement illisibles. Il faut être totalement bilingue (anglais ou japonais) pour comprendre certaines phrases nécessaires au déroulement de la mission. Car on sait tous que les missions dans Ace Combat ont toujours une « mise à jour » des objectifs, si ceux-ci ne sont pas effectués, la mission échoue. Au bout de 25 minutes de mission, c’est assez rageant.

En VR et contre tous !

La grande nouveauté de cet opus est l’apparition de la VR. Exclusivement pour le PlayStation VR, ce sont donc trois missions qui ont été développées pour le périphérique de Sony. C’est peu mais intense. Les sensations sont énormes et le rendu est époustouflant. Il est vraiment dommage que ce mode de jeu ne soit pas accessible en mode histoire. A l’instar de Gran Turismo Sport, le mode VR est une expérience. Il méritait mieux, mais on peut espérer des mises à jours avec des missions supplémentaires.

Un multijoueur pauvre en contenu

Le multijoueur est de retour mais ne propose que deux modes de jeu, à savoir Match à mort par équipe ou Mêlée générale, jusqu’à 8 joueurs. Ce peu, très peu pour un multi digne de ce nom. On aurait bien voulu retrouver le multi local qui a fait le succès des éditions PS1 en écran splitté. Mais rien de cela, même la possibilité de missions en coopération n’est pas proposé. C’est bien dommage surtout que ça aurait pu donner un bon cachet à ce multi bien pauvre.

Conclusion

Ace Combat 7: Skies Unknown est la claque attendue pour les fans de la franchise. On l’a attendu, longtemps, et nous ne sommes pas déçu. Seuls points noirs sur le tableau, le mode multijoueur anecdotique et une expérience VR qu’on aurait voulu plus poussée en contenu voir adapté à l’ensemble du solo. Dans l’ensemble, on en prend plein les yeux, les oreilles (les musiques sont excellentes il faut le dire), et les sensations sont tout bonnement énorme. Ce n’est pas la perfection mais on s’en rapproche. Chapeau Project ACES.

Ace Combat 7: Skies Unknown est disponible sur PlayStation 4 et Xbox One. La version PC est attendue pour le 1er février prochain.

Test effectué sur PS4 PRO sur une version dématérialisée fourni par le distributeur

Les Plus Les Moins
Ace Combat enfin de retour ! Les sous-titres illisibles
Une histoire et une ambiance prenante Le multijoueur vite lassant
Les missions VR époustouflantes… …mais peu nombreuses
Magnifique jusque dans les détails Pas de multi en local
Une maniabilité toujours aussi efficace

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