Après un sixième opus mémorable, la franchise Yakuza est de retour avec Yakuza Kiwami 2, remake du second opus sorti initialement en 2006 sur PS2. Est-ce que le Dragon de Dojima a t-il toujours la flamme ?

On commence à s’habituer à avoir notre Yakuza pratiquement tous les six mois, et on ne va pas s’en plaindre. Après l’excellent préquel Yakuza Zero, le remake du premier opus et Yakuza 6 : The Song of Life, voilà Yakuza Kiwami 2, remake du second opus de la franchise. 12 ans après sa sortie sur PS2, Ryū ga Gotoku nous nous replonge dans les aventures de Kazuma Kiryu.

Commençons par le commencement, les graphismes. Ce second Kiwami marque l’arrivée du moteur Dragon Engine dans un remake. On a déjà pu le voir à l’oeuvre dans le sixième opus sorti en début d’année dont vous pouvez retrouver notre test complet en cliquant ICI. Sans surprise, le titre est magnifique, que ce soit dans les textures de peau ou dans les reflets de l’eau qui jonche les rues nocturnes de Kamurocho. C’est parfois bluffant, surtout quand on sort d’une partie de Virtual On ou de Virtua Fighter 2 dans un SEGA Center.

L’histoire se situe un an après les événements du premier opus. Kiryu a pris sa retraite pour élever Haruka. Malheureusement, notre ami assiste à la mort de Yukio Terada, 5ème Chairman du clan Tojo, abattu par le clan Go-Ruy. Le Dragon de Dojima est en charge d’une mission par un Terada mourrant pour éviter une guerre entre le Kansai et le Kanto. Cette mission est de remettre une lettre à Ryuji Goda alias le Dragon du Kansai, héritier de l’alliance Omi. Et… no spoile, on s’arrête là pour l’histoire à savoir que nous venons de vous décrire la première heure et demi de jeu. Comme d’habitude, il faudra parler anglais pour comprendre l’histoire du titre, les sous-titres français ne sont toujours pas présent, contrairement au remake de la saga Shenmue sorti la semaine dernière chez le même éditeur. Les anglophobes vont encore rager.

Niveau durée de vie, le titre vous tiendra en haleine facilement une bonne vingtaine d’heure si vous décidez d’aller en ligne droite. A savoir que le titre est divisé en 16 chapitres et que les jeux Yakuza fourmillent de mini-jeux et activités annexes plus attirantes les unes que les autres. De plus, l’excentrique Goro Majima fait son retour. Il a droit à sa propre quête qui fait le lien entre le premier et le second opus. Il faudra compter entre deux et trois heures pour venir à bout de l’aventure du Mad Dog de Shimano.

Côté gameplay, Yakuza Kiwami 2 intègre la maniabilité du sixième opus optant donc pour une seul et unique style de combat qui évoluera grâce à l’XP emmagasiné. La Heat Jauge est bien évidemment présente pour lancer une série de coup qui mettra un sacré coup à la barre de vie de l’adversaire, mais Kiryu possède désormais une sorte de Finish Him/Her qu’il faudra déclencher pour clôturer en beauté un combat contre un boss. Chaque combat ou longue marche engendre de la fatigue qu’il faudra compenser par de la nourriture ou de la boisson. Nourritures et boissons qui rempliront l’estomac de Kiryu mais apporteront aussi un nombre de points d’expériences qui sont répartis en cinq catégories : Force, Agilité, Esprit, Technique et Charme. Ce points servent à renforcer notre héros mais aussi à lui donner de nouvelles capacités et aptitudes. Chaque action et activité dans le jeu offre un certain nombre de points de compétences.

Yakuza Kiwami 2 est attendu pour le 28 août 2018 en exclusivité sur PlayStation 4.

Test effectué sur PS4 PRO sur un exemplaire fourni par l’éditeur.

NOS NOTES ...
Graphismes
Maniabilité
Ambiance/Histoire
Durée de vie
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test-yakuza-kiwami-2-le-dragon-de-dojima-de-retour-plus-puissant-que-jamaisYakuza Kiwami 2 est un petite perle que ce soit graphique ou scénaristique. Le titre nous plonge dans une Tokyo sombre et dangeureuse avec son héros charismatique mais aussi le retour de Goro qui fait énormément plaisir, de plus que celui-ci à droit à sa propre histoire inédite. L'histoire principale nous tient par les tripes et les quêtes et activités annexes sont très chronophages pour peu que vous soyez fans de retrogaming ou de mini-jeux en tout genre (Les UFO Catcher et les salles d'arcades ça déchire !). On notera par contre le manque de sous-titres français qui manque cruellement.

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