Attendu pour une horde de fans, Red Dead Redemption 2 est enfin là après de multiples reports. Que nous donne ce nouvel opus de la saga de Rockstar Games ? Verdict !

Ce second opus arrive donc 8 ans après Red Dead Redemption premier du nom. Rockstar Games ayant trouvé la poule aux oeufs d’or avec GTA Online, le nouveau « Red Dead » a pris son temps pour arriver. Mais soit, il est bien là !

Pour les nouveaux arrivants, la saga est un énorme hommage au cinéma. Et principalement aux Westerns Spaghettis, un genre de films de cowboys nous venant d’Europe très en vogue dans les années 60/70. Mais aussi des grands classiques de Western Américains comme Le Bon, la Brute et le Truand avec des pointures du cinéma comme Sergio Leon, Clint Eastwood… ou encore La Chevauchée fantastique de John Ford avec l’incontournable John Wayne. Mais passons et retournons à nos moutons.

Les événements de ce second opus se passent douze ans avant le premier Read Dead Redemption. Nous sommes en 1899, suite à un braquage qui a mal tourné dans la ville de Blackwater, la bande de Dutch van der Linde est traquée par les agents fédéraux et les chasseurs de primes. Prenant la fuite vers l’est, le gang commet méfaits sur méfaits pour survivre, bien que des querelles internes menacent de le disloquer. Le bras droit de Dutch, Arthur Morgan, est lui aussi tiraillé entre ses propres idéaux et sa loyauté envers la bande qui l’a élevé. Grosso Modo, voici un court résumé de cette grande aventure. Et par grande, elle est juste énorme, voir même un peu trop pour les joueurs qui n’ont pas l’habitude de jeu aussi vaste. Et c’est après une très longue introduction « enneigée » que nous pouvons débuter l’aventure.

Graphiquement, les équipes de Rockstar ont, une nouvelle fois, fait des miracles. Même si le charadesign de certains personnages est assez bizarre, les personnages centraux sont modélisés à la quasi perfection. Mais là où RDR2 excelle ce sont les décors et la vie autour de cela. Les textures sont très détaillées et le soucis du détails est monstrueusement méticuleux, jugez par vous même les flaques de boue devant les saloons, les étendus d’eaux ou même la neige et sa physique bluffante.

De plus, le monde ouvert offre un grand nombre de régions différentes. Montagnes, vallée, villes… nous ne sommes jamais au bout de nos surprises et souvent la bouche ouverte face à un tel travail. Les villes sont bien vivantes avec un grand nombre de PNJ ce qui est un plus pour un Open-World. Open-World extrêmement vaste qui demande des heures de traversées à cheval, ce qui peut être barbant il faut l’avouer. Notez que les déplacements rapides se font via des trains ou même des diligences, mais ils sont payant, et même très très cher. Il faudra donc prendre son mal en patience et faire les voyages sur votre monture.

Manette en main, le titre est à la fois simple et difficile dans son gameplay. Celui-ci est assez rigide dans les gunfights ce qui est assez frustrant. Rappelons que c’est le principal défaut des licences Rockstar comme GTA avec les déplacements de personnages raides comme des piquets. Il vous faudra un certain temps avant de vous faire à la maniabilité de RDR2. Heureusement que le Sang-Froid est là pour permettre de prendre le temps de viser.

De nombreuses activités annexes sont proposées que ce soit du divertissement comme le Poker, la quête de nourriture avec la chasse ou la pêche (des commerces proposent aussi l’achat de nourriture), de l’esthétique avec des boutiques de vêtements ou encore le barbier. De (très) nombreuses missions secondaires sont proposés un peu partout.

Arthur dispose jauges de santé, d’endurance et de Sang-Froid. Il faut gérer ces jauges et noyaux en mangeant, en buvant ou en se soignant. Ne pas se nourrir entraine une perte d’endurance ce qui aura un mauvais effet lors de passage important ou de braquage. Imaginez-vous en train de braquer une banque et de fait une crise d’hypoglycémie…

Un autre facteur intéressant, votre monture. Votre cheval est votre compagnon de jeu le plus utile et il faut donc le bichonner. Il faut l’entretenir en le brossant, le nourrir, le soigner et même le rassurer si vous croisez un animal sauvage et qu’il prend peur. Une interaction qui donne un petit côté familier à l’animal. A l’instar d’Arthur, notre monture dispose d’une jauge d’endurance qui est affectée quand l’animal est blessé ou fatigué. Il faut vraiment y faire attention sous prétexte de ne pas tomber « en panne » (oui ça fait bizarre) et devoir faire un aller-retour pour trouver des médicaments pour notre chère bête.

Côté durée de vie, celle-ci est pharaonique. Compter environ 40 heures en ligne droite pour boucler l’aventure principale. Il faudra le double pour arriver à terme de toutes les missions annexes. A l’instar d’Assassin’s Creed Odyssey, le titre est très long, voir trop long pour certains joueurs se lassant avant d’arriver au bout de la campagne principale.

Cavalcades, Braquages, Poker, Indiens et Fusillades à gogo… Red Dead Redemption 2 propose l’intégralité de ce que peu offrir un jeu tiré de l’univers Western. Malgré un départ extrêmement lent, voir barbant, le titre est extrêmement profond et propose un univers vaste avec une multitude de missions et beaucoup d’activités annexes. La prise en main est certes difficiles notamment à cause de la rigidité du personnage mais celle-ci s’efface au bout de quelques heures de jeu. Red Dead Redemption 2 n’est peut-être pas le jeu de l’année mais il a le mérite d’être un excellent jeu qui sait faire plaisir à ses nombreux fans. L’attente a été longue, mais le résultat est là.

Red Dead Redemption 2 est disponible sur PlayStation 4 et Xbox One.

Test effectué sur PS4 PRO sur une version dématérialisée fourni par le distributeur

Les Plus Les Moins
Graphiquement au top Une maniabilité un peu raide
Un open world très fournis Quelques bugs ennuyeux
Une durée de vie pharamineuse… … même un peu trop longue
Des Hold Ups épiques Les cavalcades redondantes au bout d’un moment
Une histoire prenante Pas de double en français… dommage
NOS NOTES ...
Gameplay
Graphismes
Ambiance/Histoire
Durée de vie
Article précédent[TEST] Hitman 2 : le retour d’un agent 47 plus précis que jamais !
Article suivantL’agenda Geek de la semaine (du 26 novembre au 2 décembre 2018)
test-red-dead-redemption-2-pas-de-pitie-pour-les-pieds-tendresCavalcades, Braquages, Poker, Indiens et Fusillades à gogo... Red Dead Redemption 2 propose l'intégralité de ce que peu offrir un jeu tiré de l'univers Western. Malgré un départ extrêmement lent, voir barbant, le titre est extrêmement profond et propose un univers vaste avec une multitude de missions et beaucoup d'activités annexes. La prise en main est certes difficiles notamment à cause de la rigidité du personnage mais celle-ci s'efface au bout de quelques heures de jeu. Red Dead Redemption 2 n'est peut-être pas le jeu de l'année mais il a le mérite d'être un excellent jeu qui sait faire plaisir à ses nombreux fans. L'attente a été longue, mais le résultat est là.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.