Vous souvenez-vous de ces après-midis passés à courir dans des mondes colorés, à sauter sur des ennemis rigolos et à collectionner tout ce qui brille ? Nikoderiko: The Magical World, développé par le studio chypriote VEA Games, ravive cette nostalgie et nous plonge dans un univers aussi charmant que familier.
Une aventure colorée, deux mangoustes, un trésor à récupérer
L’histoire commence avec nos deux héros, Niko et Luna, deux mangoustes explorateurs aussi curieuses que téméraires. Alors qu’ils mettent la patte sur un trésor mystérieux, voilà qu’un méchant baron moustachu, Grimbald, et sa bande de Cobrings leur volent sous le museau. Ni une ni deux, nos compères se lancent dans une quête effrénée pour le récupérer, traversant sept régions pleines de pièges, de créatures loufoques et de secrets bien planqués.
Le scénario est assez simple, mais soyons honnêtes : dans un jeu de plateforme de ce genre, ce n’est pas vraiment ce qu’on recherche. Ce qu’on veut, c’est du fun, des sauts millimétrés et des mondes qui sentent bon le souvenir.
Un hommage assumé aux jeux de notre enfance
Impossible de ne pas penser à Crash Bandicoot ou Spyro en lançant Nikoderiko: The Magical World. Le level design oscille entre des niveaux en 2D avec un brin de profondeur et d’autres en 3D avec caméra fixe, pour un rendu très old school mais parfaitement maîtrisé, même si un peu timide sur la 3D. Les animations sont soignées, les couleurs éclatantes, et les ennemis ont ce petit look rigolo qui donne envie de leur sauter dessus.
Dès les premières minutes, j’ai eu l’étrange impression d’avoir déjà entendu certaines musiques… et pour cause : certaines ambiances rappellent fortement celles de Kaze and the Wild Masks, autre pépite du genre. Un clin d’œil musical qui ne m’a pas déplu, au contraire !
Simple, efficace, et terriblement addictif
Côté gameplay, rien de révolutionnaire, mais tout est bien huilé. On avance, on saute, on glisse, on cogne vers le sol. Et selon les ennemis, il faudra adapter sa stratégie : tacle pour les porcs-épics, écrasement pour les Cobrings mal lunés. C’est simple, mais ça fonctionne, et c’est surtout l’occasion de prendre du plaisir sans se prendre la tête.
Si vous êtes du genre collectionneur compulsif (comme moi), le jeu a de quoi vous occuper : trésors, objets cachés, passages secrets… Chaque niveau réserve son lot de surprises, et la rejouabilité est bien au rendez-vous. Il faut compter une dizaine d’heures pour boucler l’aventure en mode normal, ce qui est très honnête pour ce type de jeu.
Un jeu à partager (ou pas)
Nikoderiko: The Magical World se joue en solo, mais aussi en coopération locale ou en ligne. Et autant le dire : le mode coop ajoute une belle dose de fun, surtout à deux sur le canapé. Le doublage des personnages est de qualité, ce qui ne gâche rien à l’immersion.
En conclusion
Nikoderiko: The Magical World est une belle surprise. Un jeu de plateforme à l’ancienne, aussi rafraîchissant que nostalgique, qui ne cherche pas à réinventer la roue, mais à faire ce qu’il fait bien – et il le fait très bien. Si vous aimez les univers colorés, les mécaniques simples et les petits défis à l’ancienne, foncez. Et préparez-vous à vouloir récupérer les trésors… même ceux bien planqués.
Les Plus | Les Moins |
Jeu de plateforme à l’ancienne, pour un côté nostalgique | Quelques inégalités en terme de difficulté dans continuité du jeu |
Graphisme coloré | |
Beaucoup de fun et de trésors à découvrir |