4 ans après l’opus de la renaissance, Kratos est de retour dans God of War Ragnarök. L’attente en valait-elle la chandelle ? Verdict !

Le tueur de dieux est de retour avec son fils pour une nouvelle aventure faisant suite aux événements de l’opus précédent. Ce nouveau chapitre est là pour clôturer l’épopée nordique de Kratos. Le début de l’aventure pose la base en annonçant le début du Ragnarök, l’apocalypse pour les peuples nordiques. Nous tairons les spoilers de l’histoire pour vous garder les nombreuses surprises et rebondissements de cette odyssée entre père et fils. Tout ce que l’on peut vous dire c’est de préparer les mouchoirs tant la réalisation, la musique et le jeu d’acteurs vous fera lacher des larmes plusieurs d’une fois.

Graphiquement, Santa Monica Studio a fait des merveilles en exploitant les ressources offertes par la PlayStation 5, même si on sait très bien que le studio pourrait faire encore mieux si il se cantonnait à développer uniquement sur la PS5 sans avoir à proposer une version PS4. La modélisation des personnages est tout bonnement excellente tout comme les décors qui explosent la rétine. La différences entre le jeu de 2018 et celui-ci n’est pas flagrant de prime abord, mais il vous suffit de relancer le « premier » God of War sur PS4 pour voir une grande différence graphique. Le gap est bien là avec des graphismes frisant parfois le photoréalisme. De plus, l’aventure nous amenant vers de nouveaux territoires, exit la neige tout le long du jeu et bienvenue à de nouveaux paysages tous magnifiques les uns que les autres.

Comme la plupart des jeux actuels, vous aurez la possibilité de choix parmi plusieurs modes graphiques en fonction de votre matériel ou de votre envie. Vous pourrez donc privilégier la performance, préférer une fréquence d’images fluide (60 fps mais 4K upscalée), ou privilégier la qualité soit préférer des graphismes plus fins (4K natif mais uniquement 30fps). Un mode haute fréquence est également disponible si vous êtes équipé d’un écran adéquat qui vous feront profiter d’une 4K native et d’un framerate à 60fps, l’idéal mais il faut avoir du matériel.

DualSense en main, on retrouve le gameplay grisant de God of War. De plus, l’utilisation de la manette de la PlayStation 5 immerge encore plus le jour dans l’action avec les vibrations haptiques et les gâchettes adaptatives. Jeter sa hache et la rappeler n’a jamais été aussi jouissif. Les déplacements sont assez lourd mais collent parfaitement avec le personnage. Kratos est fort et bourrin dès le début du jeu et ça empire au fur et à mesure de la progression pour notre plus grand bonheur. On oscille entre coups faibles, coups puissants, coups de bouclier, contres et esquives avec un sentiment de puissance jusqu’à attendre la rage spartiate avec un Kratos en furie surpuissante à la Hulk. Quant à Atreus est là en temps qu’aide secondaire, pas mal pour occuper des ennemis venant en nombre. Il sert principalement de défense ou de maintien des arrivées ennemis.

Les comédiens sont également de retour pour prêter leurs traits et/ou leurs voix aux personnages charismatiques du jeu de Cory Barlog. Christopher Judge (l’éternel Teal’c de la série Stargate SG-1) et Sunny Suljic sont bien évidemment de retour dans leurs rôles respectifs de Kratos et Atreus (qui a bien grandi). Un casting très hollywoodien est également de la partie avec notamment Adam J. Harrington (Sindri -The Secret Circle), Danielle Bisutti (Freya – Insidious), Alastair Duncan (Mimir – Batman), Richard Schiff (Odin – Ballers), Mina Sundwall (Thrud – Perdus dans l’espace), Brett Dalton (Freyr – Marvel: Les Agents du S.H.I.E.L.D.) ou encore la magnifique Deborah Ann Woll (Laufey – Dardevil/True Blood). Un autre avantage de God of War Ragnarök vient de sa localisation française. On retrouve avec plaisir Frédéric Souterelle dans le rôle de Kratos, le comédien connu pour doubler Doctor Strange au cinéma et Barrett dans Final Fantasy VII Remake donne la réplique à Esteban Oertli qui double un Atreus grandissant (doublé par Fanny Bloc dans l’opus précédent). Rafaèle Moutier, Yann Guillemot, Gilbert Lévy, Constantin Pappas et Gilles Morvan complètent ce casting 5 étoiles.

Côté durée de vie, il vous faudra pas moins de 26 heures pour arriver au bout de l’épopée de Kratos et son fils en ligne droite sans profiter des décors. Pour platiner ou profiter un maximum du jeu, il vous faudra doubler cette durée de jeu car le précieux sésame sera accessible en une « petite » cinquantaine d’heures d’aventure. Monumental !

Pour conclure, il est difficile de succéder au chef-d’oeuvre de 2018, mais God of War Ragnarök relève de défi avec brio. L’histoire, le jeu d’acteur, l’ambiance, les graphismes, la musique… tout est là pour vous en mettre plein les yeux et faire couler quelques larmes. Ragnarök c’est du grand cinéma, du blockbuster qui s’expatrie des salles sombres jusque dans nos salons. L’aventure est longue et très prenante, difficile de lacher la manette tant on veut en savoir plus et avancer plus loin et se rendre compte qu’on est plus proche de l’heure de se lever que celle de s’endormir. Un chef-d’oeuvre qui trouve sa place aux côtés de son ainé.

God of War Ragnarök est disponible sur PlayStation 5 et PlayStation 4.

 

Test effectué sur PlayStation 5 sur une version dématérialisée fourni par le distributeur

Les Plus Les Moins
Une histoire prenante et émouvante RAS…
Graphiquement impressionnant ! … non vraiment !
Une durée de vie pharamineuse
Le gameplay grisant
Cette bande originale magistrale
NOS NOTES ...
Graphismes
Gameplay
Ambiance/Histoire
Durée de vie
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test-god-of-war-ragnarok-le-chef-doeuvre-annonceIl est difficile de succéder au chef-d'oeuvre de 2018, mais God of War Ragnarök relève de défi avec brio. L'histoire, le jeu d'acteur, l'ambiance, les graphismes, la musique... tout est là pour vous en mettre plein les yeux et faire couler quelques larmes. Ragnarök c'est du grand cinéma, du blockbuster qui s'expatrie des salles sombres jusque dans nos salons. L'aventure est longue et très prenante, difficile de lacher la manette tant on veut en savoir plus et avancer plus loin et se rendre compte qu'on est plus proche de l'heure de se lever que celle de s'endormir. Un chef-d'oeuvre qui trouve sa place aux côtés de son ainé.

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