Si il y a bien deux univers que l’on aurait jamais cru voir se mélanger ce sont bien ceux de Ryu Ga Gotoku et Hokuto No Ken. Quand Ken le survivant rencontre l’univers de la franchise Yakuza. Ça tabasse !

Il a tout de même un point commun entre les deux franchises. Kiryu et Kenshiro sont doublés par le même Seiyū : Akira Kamiya. Mis à part ça, les deux compères évoluent dans deux mondes totalement différentes. D’un côté Kiryu « vit » à Kamurocho, une des quartiers chauds de Tokyo, tandis que Kenshiro « survit » dans le Wasteland. Et pour coller avec un gameplay à la Yakuza, Kenshiro est amené à visiter la ville d’Eden, avec son lot de boutique, mini-games, activités et de missions en tout genre. D’ailleurs, Fist of the North Star: Lost Paradise garde les mécaniques de Yakuza jusque dans ses activités comme le jeu de casino, les bars à hôtesses, une clinique et même devenir… barman. L’activité est assez drôle à jouer, le mini-jeu utilisant les fonctions gyroscopique de la Dualshock 4.

L’histoire du jeu nous met donc dans la peau de Kenshiro à la recherche de Yuria (Julia pour ceux qui n’ont connu que l’animé à l’époque du Club’Do) qui débarque dans la cité d’Eden, un paradis dans le Wasteland. Mais l’entrée n’est pas gratuite et il faudra combattre pour gagner sa place. L’occasion pour le joueur de se faire la main au système de combat.

Côté gameplay, le titre tire à 100% parti de l’expérience Yakuza avec des déplacements et des combats quasiment identiques. Cependant de nouvelles phases sont proposées comme la conduite de buggy dans le désert (coucou Mad Max) sont proposées. Et là, c’est pas la joie. La conduite est juste horrible et ennuyeuse. De plus, on doit sans arrêt surveiller la jauge d’essence pour ne pas tomber en panne sèche. Mais heureusement il reste le combat. Très proche de son grand frère Ryu Ga Gotoku, Fist of the North Star: Lost Paradise propose des combats jouissifs et défouloirs qui plairont autant aux novices qu’aux joueurs confirmés de la saga. Les Heat Moves de Kiryu sont ici remplacées par les techniques du Hokuto Shinken et sont beaucoup plus nombreuses. Des finish moves extrêmement sanglants sont déclenchables, du moins dans notre version Européenne. A savoir que les versions japonaises et US du jeu sont censurées bridant la couleur rouge du sang à de simples effusions de liquide noirâtre.

Le titre pèche par contre côté graphismes. Quand on sort d’un Yakuza 6 ou encore d’un Yakuza Kiwami 2, tous deux développés sous Dragon Engine, ça pique un peu. Fist Of The North Star: Lost Paradise n’arrive pas à la cheville de ses ancêtres en proposant des graphismes grossiers. Quelques bugs de collision et de clipping viennent tacher la tableau. On sent que Fist Of The North Star: Lost Paradise à de l’age et qu’il arrive un an trop tard. Le point positif du soft étant son framerate à 60 fps, du moins sur PS4 PRO.

Fist Of The North Star: Lost Paradise a beau avoir pas mal de défauts, il n’en reste pas moins une des meilleures adaptations vidéoludiques du manga. L’oeuvre est respectée et la fusion avec l’univers de Yakuza colle parfaitement avec le personnage. Le titre est toutefois réservé aux fans du manga et aux joueurs appréciant le style de jeu à la Yakuza.

Fist of the North Star: Lost Paradise est disponible sur PlayStation 4.

Test effectué sur PS4 PROsur une version physique fourni par le distributeur

Les Plus Les Moins
Le mélange Yakuza/Hokuto No Ken Ne suit pas la trame du Manga
Les combats hyper-dynamiques Le pilotage des véhicules assez anecdotique
Le framerate à 60 FPS… … mais graphiquement dépassé quand on le compare à Yakuza 6
Pas de censure ! Redondant par moment
Il y a de quoi faire niveau activité Toujours pas de sous-titres français

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