Moins de 6 mois plus tard, 6 437 contributeurs avaient engagé un total de 595 940 € pour financer cet incroyable projet (chiffres arrêtés au 4 septembre 2019), audessus de l’objectif initial.

Ce formidable succès traduit un vrai engouement du public et permet aujourd’hui à BionicBird de lancer la commercialisation de son robot volant biomimétique, plus vrai que nature, ouvrant une nouvelle voie aux amateurs d’objets volants !

Pourquoi cet objet pourrait faire un triomphe à Noël, en faisant rêver aussi bien les petits que les grands ? Car il est à la croisée d’un des plus anciens rêves de l’homme, voler, avec les découvertes technologiques les plus modernes, le biomimétisme.

Le rêve d’ICARE enfin à notre portée…

Pour que la campagne de financement participatif du Metafly rencontre un tel succès, il faut une explication qui dépasse le rationnel. Elle est relativement simple, elle touche à l’émotionnel : les oiseaux et autres créatures volantes ont de tout temps fasciné l’homme. Voler, faire voler, voilà qui fait partie de ses rêves et de ses fantasmes les plus fous : c’est un peu ce que permet aujourd’hui le Metafly.

Dépassant de loin les simples drones, le Metafly est un robot volant biomimétique miniaturisé et télécommandé. Avec de vraies ailes qui battent pour voler et s’arrêtent pour planer, il ressemble incroyablement à un papillon ou à une libellule. De plus, il décolle et atterrit sur ces pattes, sa vitesse de vol étant ajustable de 5 à 20 km/h ( ce qui permet une utilisation en intérieur et extérieur). Un seul chiffre résume la prouesse technologique, son poids : 10 grammes.

Cet « insecte robot » se pilote très facilement avec une télécommande pourvue de deux manettes. Celle de gauche est « l’accélérateur » et contrôle la puissance du battement d’ailes : à puissance maximale, le Metafly grimpe très rapidement vers le ciel tandis qu’à puissance minimale, le Metafly se met à planer.
La manette de droite constitue la « direction », permettant de tourner à droite ou à gauche, de manière plus ou moins serrée selon l’intensité. Le résultat est bluffant et donne des impressions de ballet volant.

Dès sa conception, le Metafly a été conçu afin d’être un jeu pour petits et grands

Malgré son extrême miniaturisation, il n’est pas fragile : il a été testé sur des centaines et des centaines de vols ; son extrême légèreté est un atout en cas d’impact avec un mur ou le sol ; les matériaux élastiques, à la fois flexibles et robustes, permettent d’absorber l’énergie en cas de chocs.
Les adultes n’auront donc aucune excuse valable pour ne pas le prêter aux plus petits !
Pour ces mêmes raisons, le Metafly peut s’utiliser aussi bien en intérieur qu’à l’extérieur.

Autre particularité de ce robot hors-du-commun : sa morphologie fait que le plus souvent, il n’effraie ni les oiseaux, ni les insectes. Il s’intègre parfaitement à la nature. Et c’est normal. Car il en est issu !

Une idée et son envol : à l’origine du Metafly

Le Metafly est un condensé de micro-technologie. Mais si son inventeur a pu relever un à un les défis de sa conception, c’est qu’il bénéficiait pour cela du plus grand laboratoire R&D (Research and development) au monde : la nature !

Estimant qu’en 3,8 milliards d’années l’évolution darwinienne a su relever tous les défis possibles, les scientifiques ont développé une nouvelle discipline ces dernières années, le biomimétisme : après avoir compris comment les organismes vivants ont su s’adapter, ces spécialistes imitent la nature en l’optimisant pour des applications humaines. De cette discipline sont nés par exemple le profilage des trains à grande vitesse, inspiré des martins-pêcheurs, ou les maillots de bain nouvelle génération des champions olympiques, inspirés de la peau des requins.

Le Metafly apparaît ainsi comme cette alliance optimale de la nature et du progrès : il s’inscrit dans une démarche respectueuse, où l’homme d’aujourd’hui réapprend à observer le monde qui l’entoure, non plus pour le maîtriser, mais pour s’en inspirer.
C’est cette expérience qu’offre le Metafly à ses utilisateurs : une communion avec la nature.
C’est aussi ce qui fait rêver et explique un tel engouement.
Car atteindre cette extrême miniaturisation de 10 grammes représente évidemment un formidable défi intellectuel et technologique.

Pour parvenir à intégrer dans ce corps d’insecte tous les composants nécessaires, les designers ont dû imaginer une conception révolutionnaire :

  • De la structure, ultra compacte et en forme de « colonne vertébrale » ;
  • De la mécanique, avec un réducteur breveté en bout de moteur, évitant les habituels trains d’engrenages très volumineux ;
  • De l’électronique, pour optimiser la miniaturisation des composants et arriver à une carte de la taille d’un timbre-poste !

Pour le maniement et la portée, il a fallu observer le comportement réel des oiseaux

L’inventeur a ainsi breveté un système de direction qui utilise la déformation de l’aile, et permet les manœuvres rapides et instantanées, impossibles avec un système de dérive classique. Et pour obtenir un poids ultra-léger, chaque élément a été optimisé, en axant le choix sur des matériaux hors-norme, comme des fibres de carbone ou des polymères à cristaux liquides.

En 10 grammes, le Metafly est bien un condensé de technologie. La combinaison idéale entre la connaissance parfaite de la science du vol battu, et la maîtrise des nouvelles technologies, ont permis l’éclosion de ce projet, récompensé dès le départ par la médaille d’or du concours Lépine.

Un projet né de l’imagination de la nature et de l’intelligence d’un homme. Ou réciproquement, né de l’imagination d’un homme et de l’intelligence de la nature, dans une vraie symbiose entre les deux : voilà ce formidable message que porte le Metafly, un message optimiste pour faire rêver, dans l’esprit des fêtes de Noël !

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