Disney et Pixar proposent une conclusion à la saga des « Histoires de jouets » avec Toy Story 4. Film de trop ou final justifié ? Verdict !

Certains diront que le troisième opus faisait une bonne conclusion à la saga. C’est vrai, mais ce quatrième (et dernier) épisode tire son épingle du jeu en proposant une histoire inédite qui sort du contexte de la « chambre » d’enfant en y ajoutant une notion importante une et une bonne série de question sur l’attachement, la volonté et le devoir.

Andy n’étant plus son enfant, Woody se sent délaissé par Bonnie qui préfère jouer avec les autres jouets, le remisant dans le placard avec les jouets « inutiles ». Jusqu’au premier de Bonnie à la maternelle, où celle-ci se fabrique un nouvel ami sous les yeux de Woody. Etonné par l’attachement de la petite fille à « Cuillère » (Forky en VO), notre cowboy va mettre tout en oeuvre pour que ce jouet improvisé reste proche de Bonnie pour la rendre heureuse, et ce, jusqu’à prendre le risque de partir seul à sa rescousse quand la famille de Bonnie et tous ses jouets partent en vacances en Camping Car. S’en suit une aventure drôle et très émouvante… et on en reste là pour ne pas spoiler.

Visuellement, comme à son habitude le studio Pixar nous éblouie par la qualité des images et de l’animation. Le soucis du détail est impressionnant. Certains décors sont même à la limite du photo-réalisme. Bluffant !

Tout l’intérêt de ce quatrième opus vient aussi dans le changement de lieu. Exit la chambre de la petite fille et bienvenue dans le voyage familiale. L’accent est aussi bien mis sur l’indépendance et l’émancipation, notamment avec le personnage de Bo Peep la bergère, qui fait son grand retour. Une nouvelle pallette de personnages fait aussi son apparition avec l’hilarant cascadeur québécois Duke Kaboom (Oh Yeah !) mais aussi la poupée Gaby Gaby qui, il faut le dire, est flippante avec ses marionnettes ventriloques (Certains se rappelleront de la première saison de Buffy contre les vampires ou encore la série Chaire de Poule).

Côté doublage français, il est de qualité mis à part trois personnages. Gaby Gaby a l’air constamment « défoncée » avec une voix nonchalante très énervante que l’ont doit à la chanteuse belge « à la mode » Angèle. Et ne parlons pas des peluches siamoises doublées par Jamel Debbouze et Franck Gastambide, énervantes au possible avec leurs accents de lascars. Dans l’ensemble, on retrouve le casting d’origine, ce qui réchauffe notre coeur.

A la fois drôle, bouleversant et profond… Toy Story 4 nous offre une conclusion intelligente et émouvante. Un grand moment pour petits et grands… Oh Yeah !

Toy Story 4 de Josh Cooley est attendu pour le 26 juin prochain au cinéma.

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