A peine 3 ans après le très sympathique The Amazing Spider-Man 2: Le Destin d’un héros, Sony Pictures nous sort un second reboot à la franchise de l’homme araignée intitulé Spider-Man: Homecoming.

Quand on introduit l’univers de Spider-Man dans un Summer Teenage Movie, cela donne Spider-Man: Homecoming. Disons le tout de suite, ce nouveau reboot de la franchise du tisseur de toile plaira aux adolescents, aux fans de l’araignée au cinéma et en dessin animé… mais pas aux fans des comics et fans hardcore. L’univers n’est pas respecté et cela peut choquer certains fans de la première heure.

Peter Parker y apparait comme un adolescent en seconde année de lycée, accro à la plus belle fille de l’école, et torturé entre son envie de faire ses preuves à son mentor Tony Stark, et son envie de reconnaissance. Ce qui est censé être une présentation du personnage dans un film lambda s’étale dans un film long de 2h14. C’est long, très long pour un teenage movie.

Le costume est un peu trop « Starkisé » avec son HUD et son intelligence artificielle, trop de gadgets pour être un vrai Spidey à mon gout. Le Vautour quand à lui est plutôt original, avec des ailes volantes assez ingénieuses qui, il faut l’avouer, étaient un peu obligatoire pour rendre le personnage crédible à notre époque, rappelons que « Vulture » est à l’origine un retraité chauve en body vert avec de la fourrure autour du cou et des ailes métalliques. Shocker apparait dépourvu de costume et cantonné à la place de second villain, tout comme Scorpion que l’on voit quelques secondes sous les traits du talentueux Michael Mando (Le méchant Vaas de Far Cry 3 pour les fans du FPS).

Certains personnages secondaires font tache comme Flash Thompson qui apparait comme un fils à papa blindé plutôt qu’un sportif écervelé (on voit mal Tony Revolori devenir Venom par la suite). De même pour tante May qui apparait comme une quinqua-cougar, loin de la grand-mère dépendante de Peter Parker. Tony Stark fait juste le raccord entre le MCU et Homecoming. Les caméos sont plutôt sympathiques avec l’habituel Stan Lee, Captain America et une Pepper Potts qui serait apparemment de retour avec Tony Stark (Le couple était censé être séparé dans Captain America: Civil War).

Côté effet visuel, la qualité film est irréprochable mis à part quelques scènes un peu fouillis notamment la scène finale (no spoil). Les effets spéciaux sont assez impressionnants et collent bien à l’univers.

Pour conclure, Spider-Man: Homecoming est un bon film d’été, amusant et rafraichissant mais il n’arrive pas aux chevilles des sagas de Sam Raimi et de Marc Webb. Homecoming est une vision adolescente d’un héros que les fans du comic-book ne reconnaitront pas. Le film est clairement destiné à un jeune public. Coup de chapeau spécial à la scène post-générique qui est tout simplement épique.

NOTE GENERALE : 3/5

Spider-Man: Homecoming de Jon Watts avec Tom Holland, Robert Downey Jr., Marisa Tomei, Laura Harrier, Zendaya Coleman et Michael Keaton est dans les salles depuis le 12 juillet 2017.

Synopsis : Après ses spectaculaires débuts dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man, le super-héros lanceur de toile. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s’efforce de reprendre sa vie d’avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu’il est plus que le sympathique super héros du quartier. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui…