Un accessoire technologique, c’est tout objet qu’on ajoute à nos appareils électroniques pour les protéger ou améliorer leur utilisation. On pense aux coques de téléphone bien sûr, mais aussi aux écouteurs, à un clavier externe, une souris, des câbles, etc. L’essor des produits “dérivés” et personnalisés sur ces objets purement fonctionnels ne se dément pas. Aujourd’hui, ces mêmes accessoires sont devenus des moyens d’afficher sa personnalité, ses passions, son appartenance à un groupe.
Les machines à sous à thème : quand le casino en ligne montre l’exemple
Un casino en ligne est une plateforme web ou mobile où l’on retrouve les mêmes jeux qu’un casino physique “de briques et de mortier” : les tables de poker et de blackjack, la roulette et quantité de machines à sous. Ces sites, dont bon nombre sont licenciés au Royaume-Uni et à Malte, sont accessibles depuis un ordinateur ou smartphone. On s’inscrit avec une adresse mail, on dépose de l’argent (dès 10 euros) et c’est parti.
Les machines à sous à thème (ou “slots”) y occupent une place centrale. Pour rappel, une machine à sous est un jeu où vous misez de l’argent pour faire tourner des rouleaux (colonnes verticales) couverts de symboles. Quand les rouleaux s’arrêtent, si les mêmes symboles s’alignent sur une ligne horizontale (ou diagonale), vous gagnez de l’argent. Selon sa sélection de casinos en ligne, un joueur peut se retrouver à choisir parmi un catalogue de 1000, 3000 voire 5000 slots à thèmes !
Les machines à sous à thème racontent une histoire. Au lieu de simples fruits, les symboles représentent des personnages, des objets, des lieux liés à un univers spécifique. Chaque machine propose une identité graphique unique, des animations élaborées, une bande-son originale. Book of Dead est l’une des plus populaires, ayant fait gagner des millions à des joueurs aux quatre coins de l’Europe.
Cette machine plonge le joueur dans l’Égypte ancienne. Les symboles sont des pharaons, des scarabées, des hiéroglyphes. Le personnage principal, Rich Wilde, est un explorateur façon Indiana Jones. Quand vous gagnez, les pyramides s’illuminent, la musique s’intensifie. L’expérience dépasse le simple jeu d’argent pour devenir une mini-aventure thématique.
Les accessoires et la notion de tribu numérique
Ces derniers mois, il y a une vraie mania autour des claviers mécaniques. Les gamers, les développeurs, les architectes même : sur YouTube, vous n’aurez certainement pas raté la vague de vidéos montrant “mon nouveau setup pour le télétravail”, “mon setup complet pour jouer”, etc. Un point commun : une place de choix accordée au clavier mécanique.
Pour ceux qui découvrent, un clavier mécanique utilise des interrupteurs physiques sous chaque touche, produisant un “clic” audible et une résistance tactile. Ces claviers coûtent entre 100 et 400 euros, contre 20 euros pour un clavier membrane classique. La différence ? Le son, la sensation, et surtout la personnalisation.
Les touches peuvent en effet être personnalisées avec des “keycaps” de couleurs différentes. Certains optent pour un dégradé rose et blanc façon Miami Vice. D’autres choisissent des touches avec des caractères japonais.
Les plus passionnés changent même les interrupteurs (switches) pour modifier le son et la résistance. Deux développeurs dans un open-space se reconnaissent instantanément au son de leurs claviers respectifs !
Les partenariats réguliers entre maisons historiques et marques tech
On retrouve ici les mêmes marqueurs que pour les coques de téléphone, qui restent les accessoires les plus visibles au quotidien. Une coque Star Wars affiche immédiatement vos références culturelles. Une coque transparente minimaliste suggère un goût pour le design épuré. C’est une sorte de badge permanent que vous montrez à chaque fois que vous sortez votre téléphone.
Qui dit identité dit forcément héritage. Et qui dit héritage fait penser à des griffes du luxe et des marques chargées d’histoire. Les partenariats entre fabricants tech et maisons de luxe sont une facette de cette quête d’identité par l’accessoire.
Par exemple, Samsung s’associe régulièrement avec Thom Browne pour créer des versions “haute couture” de ses smartphones pliables. Le téléphone reste techniquement identique au modèle standard, mais il coûte 3000€ au lieu de 1800€. La différence tient à des matériaux nobles, un packaging luxueux, des accessoires assortis.
Le Chinois OnePlus, extrêmement ambitieux dans le domaine des flagships (les smartphones les plus haut de gamme), avait déjà fait de même en s’associant à McLaren, l’écurie de Formule 1 championne des constructeurs, pour des éditions limitées orange et fibre de carbone. Pareil pour la maison Hermès, qui collabore avec Apple pour des bracelets d’Apple Watch à 500€.
Ces partenariats fonctionnent car ils transforment un objet purement tech et fonctionnel en un objet de luxe désirable. Ici, le mot clé est désirabilité. L’acheteur ne paie plus seulement pour la fonction mais pour l’appartenance à une tribu : “je ne me contente pas du standard, je choisis ce qui me ressemble”.
