UNDER NIGHT IN-BIRTH Exe:Late[st] le Fighting Game 2D développé par French Bread et édité par Arc System Works arrive enfin là. Que vaut ce nouvel opus ? La 2D classique a-t’elle toujours la côte ?

Avec l’arrivée de Dragon Ball FighterZ à la fin du mois de janvier dernier, le mode du Versus Fighting est tout chamboulé. Quelle est la place pour un jeu en 2D traditionnelle dans un parc dominé par la 2,5D ou la 3D ?

Cette suite de UNDER NIGHT IN-BIRTH Exe:Late, sorti sur PlayStation 3 en 2015, s’inscrit dans la digne continuité de la saga. C’est à dire du Fighting 2D à l’ancienne fort en combo et effets visuels en tout genre.

Commençons par les bases, les mécaniques de combats. Celles-ci sont à la fois simple et technique. Cela va du très classique enchainement de quelques coups grace au tapotement d’un simple bouton, aux coups spéciaux traditionnels à base de quart de cercle. Ce qui donne accès au jeu à n’importe quel quidam qui voudrait s’initier aux jeux de combat sans repousser le « pro-gamer » qui connait les combos et coups qui feront partir l’adversaire dans les airs occasionnant un magnifique jugle. Pour ne pas oublié les habitués, deux jauges séparés : EX et GRD. La jauge EX est une jauge d’attaque qui permet, une fois rempli, de déclencher une attaque spéciale dévastatrice. La jauge GRD ou Grind, se remplit à chaque coup porté et diminue quand on en reçoit, Cette barre est associé à un compte à rebours qui, quand il arrive à zero, donne au combattant qui à la jauge la plus rempli un boost de puissance.

Chaque personnage offre une palette de coup totalement différent là où certains jeux de combats ont plus l’impression de proposer des skins plutôt que des véritables nouveaux combattants. Ceux qui possèdent l’édition 2015 remarqueront une grande amélioration de l’équilibre entre les personnages présents dans les deux volets.

Un roster justement qui se compose de 20 combattants contre 16 dans l’opus précédent. Le charadesign est toujours aussi proche d’un Guilty Gear, d’un Blazblue ou même du cultissime Garou: Mark of the Wolves de SNK.

Graphiquement, le titre s’en sort avec les honneurs, même s’il ne casse pas trois pattes à un canard. D’ailleurs de l’aliasing vient parasiter les contours des personnages ce qui est plutôt dommage étant donné la qualité des précédentes productions du studio. Rien à dire côté Framerate, c’est relativement fluide et sans ralentissement.

Un des point fort du titre, c’est le nombre de mode qu’il propose. Du mode arcade classique en 10 actes, au mode Chronicles, en passant par le mode survival, le jeu propose une multitude de possibilité. De nouveaux modes se greffent aussi à cette version comme les modes Mission et Tutorial.

UNDER NIGHT IN-BIRTH Exe:Late[st] est un bon petit jeu de combat bien fun. Il est accessible à tous et offrira même un challenge au pro-gamer. L’univers très manga peu plaire comme déplaire mais il ne changera pas les habitués des jeux de combats japonais. Ajoutons à ça le mode online très rapide et le crossplay avec la PS3. Cela nous donne un jeu, certes moins « tape-à-l’oeil » que Dragon Ball FighterZ mais il a le mérite de réussir sa fonction première, divertir. Notons l’absence de traduction française ce qui complique l’avancée de certains modes pour les « anglophobes ».

UNDER NIGHT IN-BIRTH Exe:Late[st] est disponible depuis le 9 février 2018 sur PlayStation 4 (édition physique et numérique), et sur PlayStation 3 et PlayStation Vita en dématérialisé.

Test réalisé sur PlayStation 4 PRO via une version dématérialisée fournie par l’éditeur.