Ce vieux pervers de Larry est de retour dans Leisure Suit Larry: Wet Dreams Don’t. Que donne l’humour graveleux du plus pathétique des dragueurs ? Verdict !

Petit retour dans le passé oblige pour la licence Leisure Suit Larry. Le tout premier opus est sorti en 1987 avec Leisure Suit Larry: In the Land of the Lounge Lizards et proposait un Point & Click pendant les heures de gloire du genre aux côtés des incontournables comme la plupart des licences Lucas Arts. Ce nouvel opus, le 7ème si on suit la chronologie, est la suite directe de Drague en haute mer avec un Larry Laffer propulsé dans les années 2010 à la veille de la nouvelle décade.

Ainsi le petit obsédé arrive donc dans une période qu’il ne connait pas, à l’heure des smartphones et des réseaux sociaux. Pour les amateurs de la franchise, la formule reste identique à l’originale, entre blague au ras des pâquerettes, humour de beauf et un héros Macho à 2 francs six sous, le pauvre Larry Laffer va devoir survivre plus de 30 ans après son époque. Facebook, Tinder, Uber, Instagram… toute notre société actuelle est parodiée, et parfois dans certaines scènes hilarantes (Note spéciale à la parodie d’Apple dont l’immeuble est à mourir de rire).

Manette en main (oui, nous avons fait le test sur PS4), on ressent la difficulté de prendre en main un Point & Click sans souris. Il faut un petit temps d’adaptation pour maîtriser le gameplay. Pour le reste, on pointe, on clique… que demander de plus.

Côté durée de vie, le titre peu paraître court pour certains et linéaire pour d’autres. Il ne faut pas oublier que ce genre de jeu est extrêmement rare, à en juger le faible nombre de studios qui s’attardent sur le genre comme le studio espagnole Pendulo Studios avec les saga Yesterday et Runaway.

Leisure Suit Larry : Wet Dreams dont Dry n’est pas à mettre entre toutes les mains et vise un public adulte. Les plus anciens apprécieront le retour du beauf à l’humour douteux, alors que les plus jeunes trouveront le personnage ainsi que ces mécaniques de gameplay dépassés. Il n’empêche que le titre est relativement divertissant et parodie notre société actuelle à travers les yeux d’un homme débarqué d’une période qui croyait que les voitures volantes seraient déjà disponibles en 2015 (héhé !). Un titre donc pour les nostalgiques et/ou les amateurs de Point & Click « old school ».

Leisure Suit Larry: Wet Dreams Don’t est disponible sur PlayStation 4 et Nintendo Switch. Le jeu est également disponible sur PC.

Test effectué sur PS4 PRO sur une version dématérialisée fourni par le distributeur

Les Plus Les Moins
Larry découvre le futur La maniabilité à la manette, pas top pour un Point & Click
Les blagues caustiques à souhait… … mais souvent au ras des pâquerettes
Le charadesign remis au gout du jour L’animation pas toujours au top
Un Point & Click sur console, c’est rare ! Pas de VF intégrale
NOS NOTES ...
Graphismes
Gameplay
Ambiance/Histoire
Durée de vie
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test-leisure-suit-larry-wet-dreams-dont-un-point-click-graveleux-vieillissantLeisure Suit Larry : Wet Dreams dont Dry n'est pas à mettre entre toutes les mains et vise un public adulte. Les plus anciens apprécieront le retour du beauf à l'humour douteux, alors que les plus jeunes trouveront le personnage ainsi que ces mécaniques de gameplay dépassés. Il n'empêche que le titre est relativement divertissant et parodie notre société actuelle à travers les yeux d'un homme débarqué d'une période qui croyait que les voitures volantes seraient déjà disponibles en 2015 (héhé !). Un titre donc pour les nostalgiques et/ou les amateurs de Point & Click "old school".

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