Rico Rodriguez est de retour dans une toute nouvelle aventure après un Just Cause 3 explosif. Que donne ce nouvel opus ? On vous dit tout !

Avalanche Studios enchaîne les projets ces derniers temps. Après The Hunter: Call of the Wild et quelques mois avant RAGE 2, le studio suédois donne un quatrième opus aux aventures de Rico Rodriguez.

Deux ans après avoir renversé le Général Sebastiano Di Ravello sur l’île de Medici, Rico Rodriguez reprend du service pour s’attaquer à La Main Noire, une organisation dirigé par le machiavélique Oscar Espinosa sur l’île de Solis. Exit Medici et son soleil et ses plages paradisiaques, place à Solis et son climat tempéré entre tornades, pluie et neige. Changement radical de lieu donc.

Gradi Emmanuel cède sa place à Boris Rehlinger, comédien de doublage connu du grand public pour être les voix françaises de Colin Farrell, Gerard Butler, Ben Affleck, mais surtout Jason Statham. Ce qui donne du cachet et une bonne dose d’adrénaline à notre ami Rico.

Dans cet Opus, Rico doit aider la résistance qui doit libérer l’île de Solis. Nommée l’armée du Chaos, celle-ci doit reprendre région par région à La Main Noire. Plus Rico réussira ses missions, plus la ligne de front de l’armée du Chaos grossira jusqu’à prendre une région complète. La progression se fera uniquement de cette façon. Une nouveauté sympathique contrairement aux missions de Rico qui sont extrêmement redondantes, celles-ci sont uniquement basé sur la destruction. Amusant mais… un moment.

Côté gameplay, notre ami virevolte dans tous les sens grâce à son grappin, son parachute et son Wingsuit. La prise en main est relativement simple et rapide, notamment grâce à la première mission du jeu qui fait office de tutoriel, nous aidant ainsi à nous familiariser avec les commandes de l’ami Rodriguez. Seule, le grappin a une utilisation un peu plus complexe, qui est aussi expliqué aux travers de missions comme faire exploser une porte avec un baril d’essence accroché ou encore utiliser des fusées pour projeter un bateau lors du tournage d’une scène de film. Les combats sont quasiment identiques à l’opus précédent mis à part le tir secondaire puissant qui permet de se sortir d’une situation conflictuelle. On a tendance à un peu trop utiliser les armes, ce qui engendre l’afflux important des armées de La Main Noire. Les soldats arrivent en masse, même un peu trop, ce qui retourne d’un manque de munition assez fréquent devant se terminer par la fuite.

Passons aux graphismes qui sont un des points noirs du titre. Malgré l’arrivée du nouveau moteur graphique APEX, Just Cause 4 souffre de qualités visuelles très inégales sur les versions consoles. Très beau sur PC notamment quand ceux-ci sont gonflés à la 1080Ti, c’est une toute autre affaire sur PS4 et Xbox One. Et le pire étant que les versions « boostées », à savoir la PS4 PRO et la Xbox One X, n’aident pas à embellir le jeu d’Avalanche Studios. Nous avons droit à un festival de clipping, d’aliasing et même de textures fantômes. Un comble pour un jeu qui débarque en fin de vie des consoles actuelles.

Pour conclure, Just Cause, c’est un peu le concentré de tous ce qu’Hollywood nous a offert entre la fin des années 80 et le début des années 2000 : de l’action « Totale WTF ?! ». Explosions, Gunfight, Tornades… si Michael Bay était un jeu vidéo, il serait Just Cause 4. A la différence du réalisateur qui soigne particulièrement ses plans, ce nouvel opus de la franchise souffre d’une très mauvaise optimisation sur PS4 PRO et Xbox One X. Aliasing, Clipping, Bugs de collision… un festival de mauvais goût. Ce qui est dommage tant le titre est fun à jouer.

Just Cause 4 est disponible sur PlayStation 4, Xbox One et PC.

Test effectué sur PS4 PRO sur une version dématérialisée fourni par le distributeur

Les Plus Les Moins
Un véritable défouloir L’optimisation PS4 PRO/ONE X aux fraises
Un vaste terrain de jeu… … mais un peu trop vide
Les gunfights énergiques Une histoire peu intéressante
Le doublage de Boris Rehlinger Redondant au possible
Une bonne durée de vie Beaucoup de bugs d’affichage (Clipping, Aliasing…)
NOS NOTES ...
Graphismes
Gameplay
Ambiance/Histoire
Durée de vie
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test-just-cause-4-un-concentre-daction-pour-une-deception-graphiquePour conclure, Just Cause, c'est un peu le concentré de tous ce qu'Hollywood nous a offert entre la fin des années 80 et le début des années 2000 : de l'action "Totale WTF ?!". Explosions, Gunfight, Tornades... si Michael Bay était un jeu vidéo, il serait Just Cause 4. A la différence du réalisateur qui soigne particulièrement ses plans, ce nouvel opus de la franchise souffre d'une très mauvaise optimisation sur PS4 PRO et Xbox One X. Aliasing, Clipping, Bugs de collision... un festival de mauvais goût. Ce qui est dommage tant le titre est fun à jouer.

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