Pas besoin d’avoir la super-licence F1 ou d’enfiler la combinaison de Lewis Hamilton pour prendre le départ dans F1 25 !

Le dernier opus signé Codemasters et EA Sports vous tend le volant, peu importe votre niveau ou votre style de pilotage. Et mine de rien, la saga existe depuis 1996 ! Cette édition marque d’ailleurs les 75 ans du Championnat du monde de Formule 1, alors autant dire que la tradition est respectée.
Cette année, la recette gagne en accessibilité et en spectacle, que ce soit pour une petite course vite fait ou pour se lancer dans une saison complète au fil des week-ends. Que vous soyez du genre à chercher la limite du grip ou à simplement vouloir piloter sans pression, c’est parti pour la review du plus casual des conducteurs du dimanche virtuel !
Braking Point 3 : Du drama, des défis… et quelques surprises en pleine course
Le mode histoire Braking Point revient pour sa troisième apparition dans F1 — après ses débuts en 2021 et son second chapitre dans F1 23 — pour une édition 2025 encore plus intense. Avec 15 chapitres bien rythmés, on replonge dans les coulisses d’une écurie de F1, sous tension entre enjeux sportifs, rivalités et attentes élevées.
Au menu des missions : remonter le peloton comme un champion ou une championne — vous pouvez choisir d’incarner Ayden ou Callie au début de certains chapitres — tenir tête à un rival en mode telenovela et affronter des challenges bien corsés. Les cinématiques, impeccables, et les dialogues réussissent à donner un vrai brin d’humanité à ces pilotes en combi.
Et attention : parfois, en pleine course, bam — un rebondissement inattendu surgit de nulle part et vous coupe net dans votre élan… ou dans votre bataille pour doubler. Ça surprend, ça secoue, et ça ajoute ce petit effet “wtf” qui te fait relever la tête.

Comptez environ dix heures pour boucler l’aventure (entre accrochages, remontées et moments forts). Certes, certains chapitres auraient mérité un peu plus de développement. Mais globalement, c’est une excellente porte d’entrée dans F1 25 : avec en prime des petits clins d’œil à la série Drive to Survive sur Netflix et des easter eggs pour les fans de F1.
Prise en main : Accessibilité, fun et rembobinage salvateur
L’essence même de F1 25, c’est de mettre tout le monde sur la ligne de départ. Dès les premiers tours de piste, la prise en main à la manette en vue extérieure est d’une fluidité presque déconcertante : la voiture réagit au doigt et à l’œil, ou plutôt au stick et au bouton, pour un ressenti immédiat. Pas besoin d’être le roi du vibreur, ici, personne ne vous fait les gros yeux si vous finissez dans l’herbe ou les pneus de temps en temps !

Le rembobinage devient très vite le coéquipier préféré des pilotes aux gros doigts : une sortie de piste à Monaco, un freinage un peu trop tardif à Suzuka ? Pas de panique, il suffit d’appuyer sur un bouton et l’erreur disparaît comme par magie. C’est franchement rassurant, ça incite à se lâcher un peu (voire beaucoup), et ça évite les gros moments de frustration devant la télé.
Le jeu est vraiment joli et fluide sur Xbox One : pistes retravaillées, ambiance du paddock, jeux de lumière… on est plongé dans l’atmosphère F1, sans oublier que le but, c’est le fun avant tout — on n’est pas sur le simulateur de Maranello, mais le résultat est très satisfaisant.
La physique des voitures a, elle aussi, pris du galon : gestion du DRS, du KERS automatique ou manuel, usure des pneus… tout est plus affiné, et ça se ressent sur la durée, surtout si on opte pour des courses d’au moins la longueur “intermédiaire”. Les longues stratégies prennent du sens, et on distingue bien la différence entre tracés ultra-rapides (comme Monza, ou Spa-Francorchamps) et circuits techniques qui t’obligent à viser la précision (à la manière de Monaco ou Budapest).
Pour les réglages d’assistance, oubliez le mode “Décontracté” : trop assisté (direction, freins, trajectoires…), il limite la flexibilité. Le mode “Standard”, lui, est le meilleur point de départ : un bon challenge sans frustration, et il suffit de désactiver ou ajuster les aides à la carte selon votre niveau. Bien plus intelligent pour progresser à votre rythme.
Week-end de course : Challenges, apprentissage et IA… épicée
Avant de rêver champagne sur le podium, il faut s’attaquer au menu complet du week-end : essais libres, qualifs, course, rien ne manque à l’appel. Les séances d’essais proposent toute une série de petits défis sympas : suivre la trajectoire idéale, ménager ses pneus, optimiser la consommation d’essence… Bonne nouvelle, vous avez le choix : vous pouvez les réaliser manette à la main pour progresser et prendre vos repères, ou opter pour le mode automatique. Pour ma part, je fais les deux premières séances à la manette pour bosser mes trajectoires, puis je passe en auto sur la dernière pour rafler les derniers points de développement sans forcer. Ça permet d’apprendre le circuit en s’amusant, et d’optimiser la voiture au fil de la saison.
Côté course, petit conseil d’ami : oubliez la durée “très courte” (environ 5 tours) et même la “courte” (12 tours environ), car c’est souvent trop juste si vous voulez vraiment vous bagarrer pour doubler, élaborer une stratégie ou vivre un vrai Grand Prix. Optez pour une durée intermédiaire : plus de temps pour s’exprimer sur la piste… et pour tenter des manœuvres épiques sans être pressé.
À noter également, ces fameux objectifs dynamiques qui peuvent surgir en pleine course, comme “faire un super tour” ou “garder un rythme élevé pendant plusieurs tours”. Ce n’est pas une nouveauté pour les habitués, mais ça apporte toujours du peps… même si on aurait parfois aimé qu’ils tombent juste après le passage aux stands, pas en plein trafic !
Quand l’IA entre en scène lors des qualifs ou de la course, l’ambiance monte d’un cran. La plupart du temps, les batailles sont crédibles et motivantes, mais attention : certains pilotes virtuels n’hésitent pas à fermer la porte façon Rosberg ou à tenter des dépassements bien musclés. Chaque Grand Prix réserve donc son lot de surprises et de tensions, surtout en peloton serré où il faut rester vigilant pour éviter les accrochages.

La physique des voitures a aussi pris du galon : gestion du DRS, du KERS automatique ou manuel, usure des pneus… tout est plus précis, et ça se ressent vraiment sur la durée, surtout si on opte pour des courses intermédiaires. Les stratégies longues prennent du sens, et on distingue bien la différence entre tracés ultra‑rapides (comme Monza, Silverstone ou Spa‑Francorchamps) et circuits techniques à viser au dixième (Monaco, Budapest).
Enfin, un mot sur l’ambiance : Codemasters annonce avoir quasiment doublé le nombre de lignes de messages radio par rapport à F1 24, mais on ne sait pas si toutes les langues (dont le français) bénéficient du même traitement. Malgré ce gros effort, certains commentaires restent vite répétitifs et peuvent casser un peu l’immersion.
Mode Carrière : Construire sa légende, saison après saison
Le mode Carrière, c’est le rendez-vous des pilotes qui veulent s’investir sur le long terme. Tu démarres en choisissant soit un pilote réel du plateau — et là c’est le dilemme : opter pour la fiabilité d’un Leclerc bien rodé… ou jouer la carte du rookie et tenter l’aventure avec un jeune comme Isack Hadjar ? Ou alors tu crées ton propre avatar pour écrire ton histoire à ta sauce.

Tu prends place dans une écurie — prestigieuse ou outsider — et tu t’embarques pour une saison complète où chaque week-end compte. Qualifs, courses, essais libres : tout rythme ta progression. Ces séances sont déterminantes, puisqu’elles te permettent d’amasser des points de développement à réinvestir dans ta voiture, au fil des courses, saison après saison.
Au fil de ta carrière, tu pourras changer d’équipe, négocier de nouveaux contrats ou même passer pilote n°1. À noter cependant, le jeu ne colle pas toujours à l’actualité réelle du paddock : par exemple, Doohan reste chez Alpine, même si en vrai ça pourrait évoluer.
Petit souhait perso : ça serait sympa de voir apparaître un pilote réserviste comme Bottas chez Mercedes, histoire de varier les options.
Niveau ambiance, relations d’équipe et rivalités sont là pour apporter un vrai relief. Mais attention : ce mode n’offre pas la possibilité de recruter des légendes comme Senna ou Schumacher — sauf qu’on peut débloquer l’équipe APXGP du film “F1” (avec Brad Pitt, Damson Idris et leur team) via le contenu issu de « F1 the Movie », jouable dans Driver Career et My Team.
En résumé, le mode Carrière est une expérience immersive, progressive et taillée pour les joueurs qui veulent écrire leur propre saga, saison après saison. Avec ta persévérance… qui sait, le titre mondial pourrait être au bout du chemin !
Circuits à l’envers : Trois tracés pour casser la routine
Grosse nouveauté cette année : le mode “reverse” permet de redécouvrir Silverstone, Zandvoort et le Red Bull Ring… dans le sens inverse ! Dit comme ça, ça peut sembler anecdotique, mais une fois la manette en main, c’est une vraie surprise. Tous tes repères volent en éclat, les enchaînements de virages deviennent méconnaissables, et même l’entrée et la sortie des stands réservent leur lot de pièges inattendus.
En solo, ces tracés inversés apportent un vrai coup de neuf : chaque course devient décalée, parfois imprévisible et souvent franchement amusante, surtout quand tu te retrouves à hésiter sur un freinage que tu pensais connaître par cœur.
Cela dit, il faut reconnaître que tous les circuits ne se prêteraient pas forcément à l’exercice — entre les tracés urbains ultra-serrés et les circuits à stands très courts, l’expérience “reverse” ne serait pas aussi convaincante partout. Mais sur ces trois-là, le résultat est vraiment fun et casse joliment la routine.
Conclusion : Fun, accessible, et parfait pour se faire plaisir
F1 25 ne bouleverse pas la série, mais affine la formule avec intelligence. Le mode histoire donne envie de s’impliquer, la prise en main est toujours aussi agréable, et l’ajout des circuits inversés dynamise les soirées de jeu. Les joueurs en quête de réalisme total ou de simulation pure trouveront peut-être plus exigeant ailleurs, mais pour qui veut vivre la F1 avec le sourire, progresser à son rythme, et passer de bons moments en solo ou entre amis, c’est clairement un excellent cru.
Sur Xbox One, on profite de tout ce qui compte vraiment : le fun, le spectacle, et la joie simple de piloter… même (surtout ?) quand on abuse un peu du rembobinage.
il parait qu’à deux c’est mieux, il parait
P.S. : Petit bonus pour ceux qui aiment partager le canapé : F1 25 propose toujours le mode écran partagé pour jouer à deux. Attention cependant, garder les yeux sur sa propre partie de l’écran relève parfois de l’exploit, surtout dans le feu de l’action… et il faut bien l’avouer, ça finit souvent dans le bac à graviers, dans les deux camps. Mais franchement, c’est aussi ça le charme des Grands Prix à la maison !
Test effectué sur Xbox Series X sur une version dématérialisée fournie par le distributeur
EA Sports F1 25 est disponible sur PlayStation 5, Xbox Series X/S et PC via EA app et Steam.
[…] EA Sports F1 25 est disponible sur PlayStation 5, Xbox Series X/S et PC via EA app et Steam. Retrouvez notre test complet en cliquant ICI. […]
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