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[TEST] Dragon Ball FighterZ : le jeu que tous les fans attendent depuis des années ?

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Dragon Ball FighterZ
Dragon Ball FighterZ

Il est enfin là, le très attendu Dragon Ball FighterZ. Attendu comme le messie par les nombreux fans de la saga, le jeu de combat d’Arc System Works et Bandai Namco débarque pour tenter d’unifier les joueurs dispersés entre les divers variantes proposées jusqu’à présent. Sera-t’il celui qui les réunira ? Verdict !

Les fans de la franchise ont connu de nombreuses adaptations du manga de Toriyama entre la série de jeux 16bits cultes sortis sur Super Nintendo et Megadrive dans les 90’s et la série des Budokai sur PS2 dans les années 2000. Tous n’ont pas fait l’unanimité et ont surtout divisé les foules entre les pro 2D (ou 2,5D) qui se sont fait les dents sur la trilogie Budokai avec l’excellent Dragon Ball Z Budokai 3 et ceux qui ont adhéré au concept TPS des Budokai Tenkaichi. Malgré son succès, la saga Xenoverse n’a pas su attirer les fans « oldschool » (NDLR : comme moi) qui cherche à retrouver les sensations des jeux 2D. Ce qui nous amène à l’E3 2017 et l’annonce de Dragon Ball FighterZ… une énorme claque pour les fans qui, unanimement, se sont vu réunit dans l’attente du Fighting Game.

Plein les yeux et les oreilles !

Entrons dans le vif du sujet avec la partie graphique. C’est un tour de force de la part du studio Arc System Works qui propose un Chara-Design proche à un pixel près de l’animé. Le studio a travaillé dur pour avoir un rendu proche du célèbre dessin animé qui à bercé l’enfance de nombreux joueurs. Que ce soit dans les introductions ou fins de match et même dans les attaques, on a vraiment l’impression de diriger les personnages de l’anime. Le Cel Shading est d’un tel rendu qu’on a vraiment l’impression de jouer à un jeu entièrement fait en 2D alors que tout l’univers est en quasi totalité en 3D. L’expérience d’Arc System Works avec les sagas Guilty Gear et BlazBlue se ressent et c’est un divin plaisir.

Côté ambiance, on est directement plongé dans l’univers Dragon Ball avec les voix originales de l’animé qui donne une pêche monstrueuse au titre. Les voix mythiques de Masako Nozawa et Ryo Horikawa résonnent dans le cœur de fans. A titre personnel, un DLC avec les voix françaises officielles ne serait pas de refus (un petit coucou à notre amie Brigitte Lecordier). Le roster de base est relativement bien fourni même si on aurait aimé un peu plus de personnages dès le départ. Celui-ci est composé de Son Gokû, Son Gohan ado et adulte, Vegeta, Mirai Trunks, Gotenks, Piccolo, Krilin, Yamcha, Ten Shin Han, C-16, C-18, Nappa, Ginyu, Freezer, Cell, Buu, Majin Buu, Black Goku, Hit, Beerus et une petite nouvelle créée pour l’occasion par maitre Toriyama : C-21.

Musicalement, les compositions des jeux d’ASW passent très bien, notamment dans l’opening très métal. Les musiques des menus sont dans la même veine que les jeux précédents et collent très à l’univers Dragon Ball. On notera la disponibilité d’un DLC pack contenant certains Opening/Ending des sagas Dragon Ball et Dragon Ball Z accompagnés des quelques BGM. Dommage que cette option ne soit pas dans le jeu de base.

Un gameplay aux petits oignons

La prise en main du titre est aussi un des gros avantages du titre. A la fois technique et simple, le titre propose un gameplay simplifié pour le rendre accessible au grand public, et suffisamment technique pour attirer l’attention des pro Fighting-Game adeptes des Counters et autres Jugles. Les combos s’enchaînent facilement avec trois boutons d’actions Low, Medium et High tandis que le quatrième bouton est dédié aux vagues Kikoha. Les gâchettes sont, elles, une combinaison de deux touches pour simplifier les combos et autres coups spéciaux. Les Kamehameha et autres Final Flash se sortent facilement tant que la jauge d’énergie le permet. Celle-ci se recharge sur une simple pression de deux touches à l’instar des opus sur Super Nintendo.

Un solo original et des modes à foison

Qui dit jeu de combat, dit plusieurs modes. Le titre propose un bon nombre de modes tels que VS local, VS online, Arcade et une section d’entrainement. En dehors de ces modes « traditionnels » se trouve le mode histoire qui ravira les fans et surtout les réfractaires du « C’est toujours pareil, on refait l’histoire du manga à chaque fois ». Et bien non, le solo de Dragon Ball FighterZ est original et apporte son lot de nouveautés avec notamment un personnage créé pour les besoins du jeu, l’androïd C-21. Pas de spoil concernant l’histoire, nous vous dirons simplement que le joueur se réveille dans le corps de Goku et sera amené à éliminer une bande de clônes qui ont pris les apparences des héros et vilains de la franchise.

Conclusion

Dragon Ball FighterZ est bien la « tuerie » annoncée et attendue depuis un bon nombre d’années par les fans. On en prend pleins les yeux et les oreilles avec des graphismes à tomber par terre et une prise en main instantanée. Celui-ci marque le retour à la 2,5D que certains attendaient depuis le très apprécié Dragon Ball Z Budokai 3 et « boudé mais pas mauvais » Dragon Ball Z Burst Limit. Un coup de maître de la part de Bandai Namco d’avoir confié le bébé aux talentueux studio Arc System Works. On valide, on en demande et on en redemande, en un mot BRAVO !

Dragon Ball FighterZ est attendu pour le 26 janvier prochain sur PlayStation 4, Xbox One et PC.

Test effectué sur Xbox One. Exemplaire commercial fourni gratuitement par le distributeur.

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