Après le succès de l’opus Modern Warfare, Call of Duty est de retour avec Black Ops Cold War, épisode de la transition de génération. On prend les armes !

Cette année est Treyarch qui est aux commandes, et qui dit Black Ops & Zombies ! Alors qu’on s’attendait à une suite de Black Ops 4, le studio nous propose donc Black Ops Cold War, un épisode qui se situe après les événements du premier Black Ops. Comme son nom l’indique, nous sommes donc projeté en pleine guerre froide en alternant les passages entre les années 70 et 80 à la recherche de Perseus, un espion russe qui compte mettre à mal les Etats-Unis (Fuck Yeah !). La quête de l’agent du KGB s’étalera sur plusieurs années. Petite nouveauté, la campagne propose de choisir son personnage, son sexe et son nom. Cependant votre personnage ne possèdera pas de voix, ce qui est un peu déroutant lors des scènes d’interrogatoires, scènes qui auront leur importance pour le dénouement du jeu. La campagne est plutôt bien rythmée et on en prend pleins les yeux et les oreilles façon Hollywood, mais cette aventure sera de courte durée car celle-ci ne dépassera pas les 5 à 6 heures. Vous pourrez bien évidemment recommencer la campagne pour accéder à toutes les fins différentes que propose le mode.

L’ambiance guerre froide est omniprésente et le tout couplé aux compositions de Jack Wall, compositeurs des derniers Black Ops. Les musiques Hollywoodienne collent toujours à merveille avec le thème et les champs russes amplifient l’immersion au coeur du conflit entre les USA et l’URSS. Mention spéciale à la musique du Lobbing du mode Multijoueur qui est juste excellente, une bonne track synthwave qui sent bon les années 80.

Visuellement, le jeu est vraiment beau mais on sent qu’il est développé pour la Cross-Gen. Même s’il est superbe dans sa campagne, on peut voir que le studio n’était pas full next-gen. Loin d’être moche le titre propose quand même des graphismes de bonnes facture et surtout un framerate constant (important pour un FPS). La modélisation des personnages est bluffante dans les cinématiques et in-game. les textures ne bavent pas et les effets pyrotechniques sont toujours aussi impressionnant.

Manette en main (ou clavier/souris pour les PCistes), nous avons affaire à un Call of Duty tout ce qu’il y a de plus classique et c’est un bon point. Pas de Wallride, de Double Jump et autres pouvoirs… simple, basique, on en demande pas plus. Cependant, il y a une nouveauté qui n’est pas piquée des vers, la gestion des gâchettes adaptatives et des retours haptiques de la manette PS5 Dual Sense. On sent une légère résistance sur la gâchette gauche quand on tient en joug et carrément les rafales via la gâchette droite. Cumulées avec les vibrations, on a vraiment l’impression d’avoir l’arme en main. La sensation est encore plus accrue avec une arme de poing ou une arme au coup par coup, on sent vraiment la résistance de la gâchette jusqu’au relâchement quand la balle part. Une véritable petit plus qui renforce l’immersion.

La campagne terminée, il reste le plus gros du jeu, à savoir le multijoueur et le mode Zombie. Très peu de nouveautés ici, mis à part quelques nouveaux modes ou plutôt des variantes. Domination, Match-à-mort par équipe, Mélée générale, Recherche et Destruction… tels sont les modes du multi de Call of Duty à travers les ages. On ne change pas une formule qui marche. Le mode Bombe Sale fait son apparition et propose à dix équipes de quatre de s’affronter pour récupérer de l’uranium pour ainsi fabriquer votre propre bombe qui recouvrira la map de gaz toxique. Le mode Escorte VIP fait également son apparition où l’on doit escorter un VIP d’un point A à un point B. De plus, Warzone est intégré et les joueurs PS4 et PS5 sur Moderne Warfare ou Black Ops Cold War peuvent s’affronter.

La marque de fabrique de Treyarch est également de retour : le célèbre mode Zombies ! Ce mode propose pour le moment Die Maschine, premier épisode de l’arc Dark Aether. Petite nouveauté, vous avez accès à vos classes du mode multi, mais vous avez aussi la possibilité d’acheter d’autres armes en cours de partie, et aussi avoir recourt à la célèbre boite magique. A l’heure actuelle, une seule map est disponible, et vous en ferez vite le tour. Espérons que Treyarch propose le second épisode de Dark Aether rapidement. Le mode bonus Dead Ops Arcade est lui aussi de retour pour un troisième opus nommé Rise of the Mamaback. Le principe reste identique avec un gameplay vu de dessus. Amusant mais vite redondant.

Pour conclure, Call of Duty: Black Ops Cold War propose une expérience solo courte certes mais intense et ajoute son petit lot de nouveautés et des fins alternatives. Le mode multijoueur joue la carte de l’assurance en proposant des modes classiques et quelques nouveaux modes. Les modes Zombies et Warzone ajoutent de la plus-value au mode multijoueurs. Graphiquement, le titre est beau mais on sent que le studio avait les pieds entre deux générations. Mais la plus grosse nouveauté est bien évidemment le gameplay avec la Dual Sense qui offre une immersion totale en donnant l’impression d’avoir l’arme directement dans la main. Black Ops Cold War peut être qualifié de « Classique » mais nous opteront pour le terme « Efficace ».

Call of Duty : Black Ops Cold War est disponible sur PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series X/S, Xbox Series S et PC.

Test effectué sur PS5 sur une version dématérialisée fourni par le distributeur

Les Plus Les Moins
La campagne prenante… … mais très très courtes
La rejouabilité pour voir toutes les fins Quelques bugs en mode multi
Le multijoueur toujours aussi efficace… … mais peu de nouveautés
La musique du lobby multijoueur
L’excellent mode Zombie
Les gâchettes adaptatives EX-CE-LLENTES !

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