La Techno Parade reprend sa marche samedi 24 septembre sur un parcours de 6,4 km dans les rues de Paris. 11 chars sont attendus !

Samedi 24 septembre prochain, la Techno Parade, plus grande fête populaire et électro de France, retrouve le pavé parisien après deux ans d’arrêt à cause de la pandémie.

Cette année, le défilé commencera sa course place Denfert-Rochereau et la terminera place de la Nation. Une traversée de Paris avec 11 chars pour représenter le large spectre des musiques électroniques, de la techno à la house en passant par la trance, la drum’n’bass et le hardcore.

Pour le retour de cet événement phare des cultures électroniques, Technopol s’est associée à l’agence Wild Buzz Agency et à Fun Radio pour donner un nouvel élan à la Techno Parade en vue de ses 25 ans en 2023.

Le parcours

Coup d’envoi dès midi place Denfert-Rochereau pour un départ du défilé à 14 h.

La Parade empruntera l’avenue Denfert-Rochereau, le boulevard Saint-Michel, le boulevard Saint-Germain, le pont de Sully, le boulevard Henri IV, la place de la Bastille, la rue de Lyon, l’avenue Daumesnil et le boulevard Diderot pour arriver place de la Nation.

Le parcours s’étendra sur 6,450 km.

11 chars présents

Technopol – Techno Parade ; Institut du monde arabe ; Fun Radio/SAM ; Family Piknik ; Liebe/Monarch ; Au Fil du Son ; Haribo ; Help for Ukraine ; Le Navire ; Rock the Beat ; Tomorrow Dream.

Premiers noms confirmés

Feder – The Avener – Bakermat – Jonas Blue – Boris Way – Xenia UA – Nastya Muravyova – Tymon – Tom Pooks – Lucye – Kiko – Nicolas Moore – Fred 27 – Hallsax – Zaatar – Sara Dziri – kasbaH – Hadj Sameer.

La Techno Parade, toujours plus engagée pour préserver les musiques électroniques et celles et ceux qui les font vivre

Créée en 1998, avec le soutien de l’ancien ministre de la Culture Jack Lang, sur le modèle de la « Love Parade » de Berlin, la Techno Parade revendique chaque année « un accès à une fête plus libre ».

Farouchement engagés à défendre les valeurs de la musique électronique, ses organisateurs et organisatrices rappellent ainsi à cette occasion leurs nombreuses revendications :

– L’inscription des musiques électroniques au patrimoine culturel français

De Pierre Henry à la French Touch en passant par Jean-Michel Jarre, Laurent Garnier ou Manu Le Malin, les artistes français ont marqué l’histoire de la musique électronique depuis près de 50 ans. Ils ont fait de la France l’un des pays de référence dans le monde et ces courants leur doivent aujourd’hui d’être mieux considérés et mieux protégés.

– Équité de traitement pour les acteurs et actrices des musiques électroniques

Les acteurs et actrices des musiques électroniques s’acquittent des mêmes taxes et se conforment aux mêmes contraintes administratives et légales que ceux qui évoluent dans les musiques actuelles. Pourtant, malgré près de 30 ans de combat pour leur reconnaissance, ils souffrent encore d’une iniquité de traitement de la part de certaines autorités et institutions. On note notamment des déséquilibres dans l’attribution des subventions publiques, mais aussi des contraintes supplémentaires lors de l’implantation de festivals électro, une pression sur certaines communes qui accueillent ces événements, des discriminations envers les professionnels, etc.

– Adapter le régime de l’intermittence au métier de DJ

Définir un cadre légal qui prenne en compte les spécificités du métier de DJ et permettre une adaptation du régime d’intermittence.

– Créer des zones d’accueil pour les événements et festivals de musiques électroniques

Identifier sur le territoire national des espaces adaptés à l’accueil d’événements de musiques électroniques, prenant en compte leurs spécificités : émergences sonores, jauges, transports, etc.

– Adapter le décret « son » aux spécificités des musiques électroniques

Revoir le décret « son », afin qu’il prenne en compte les spécificités liées à la diffusion de musiques électroniques et, notamment, certaines fréquences propres à ce mouvement. Dans son état actuel, le décret n’a pas été pensé pour permettre aux professionnels de travailler dans des conditions réalistes et applicables. Les organisateurs de la Techno Parade demandent qu’un groupe de travail, composé d’acteurs et d’actrices de musiques électroniques ainsi que de techniciens acoustiques spécialisés, soit créé afin de définir des émergences adaptées à cette culture.

– Créer un cadre réaliste et applicable pour l’organisation de free parties

Les free parties sont une composante incontournable des musiques électroniques en France. Notre pays est celui qui compte le plus de sound systems et de free parties dans le monde. Cette culture a influencé de nombreux artistes et organisateurs qui sont aujourd’hui des références à l’international. Depuis trop longtemps les discussions n’aboutissent pas à un consensus clair permettant à cette pratique amateure de trouver sa place dans le paysage culturel français.

After officiel de la Techno Parade au Périphérique sur le Parc de la Villette à partir de 18h samedi 24 septembre avec notamment Xenia UA ; le duo français KAS:ST ou encore l’italien Alignment.

Afin d’accompagner le public au cours de cette grande fête, Technopol l’organisateur de la Techno Parade s’associe comme tous les ans à plusieurs structures de Réduction des Risques avec notamment la présence des bénévoles de Fêtes Clair, l’association Act Right ainsi que la présence de bénévoles Anges Gardiens pour veiller sur les fêtards tout au long du parcours.

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