A l’occasion de la sortie prochaine de Casse-Noisette et les Quatre Royaumes, Disney a diffusé une courte featurette s’attardant sur les décors et les costumes du film.

Clara, l’héroïne de Casse-Noisette et les Quatre Royaumes, cherche désespérément la clé qui pourra ouvrir le cadeau que lui a laissé sa mère avant de mourir. Sa quête va l’entraîner dans un merveilleux voyage dans un monde parallèle. Un univers aussi magnifique que surprenant, aux paysages magiques et aux habitants tous plus extraordinaires les uns que les autres. Ces fabuleuses créations sont nées de l’imagination de toute une équipe d’artistes, de techniciens et de concepteurs.

C’est au chef décorateur Guy Hendrix Dyas (STEVE JOBS, INCEPTION) que l’on doit l’esthétique particulière à chacun des Quatre Royaumes, ainsi qu’un palais et les décors du monde réel. La chef costumière Jenny Beavan (JEAN-CHRISTOPHE & WINNIE, MAD MAX : FURY ROAD) et la créatrice des coiffures et des maquillages Jenny Shircore (LA BELLE ET LA BÊTE, ELIZABETH – L’ÂGE D’OR) ont imaginé le style visuel des régents et des habitants du Pays des Délices, du Pays des Flocons de neige et du Pays des Fleurs, ainsi que le look frappant de Mère Gingembre, la garde-robe variée de Clara et les tenues de fête de tous les invités d’un bal de Noël de l’époque victorienne.

Le chef décorateur Guy Hendrix Dyas imagine des décors époustouflants

LES QUATRE ROYAUMES ET LE PALAIS

Les Quatre Royaumes sont le Pays des Délices, le Pays des Fleurs, le Pays des Flocons de neige et le mystérieux Quatrième Royaume. Au centre s’élève le spectaculaire Palais qui domine tout ce monde. Guy Hendrix Dyas a très rapidement dessiné des croquis de l’emplacement des Quatre Royaumes, et établi un langage visuel distinct pour chacun d’entre eux.

Il confie : « Je pense avec mon crayon ! J’ai rempli deux carnets complets de dessins, c’est comme cela que je réfléchis. »

Max Wood, le superviseur des effets visuels, et ses équipes chez MPC et Luma ont joué un rôle essentiel dans la création des royaumes.

Il explique : « Nous avons créé des environnements complets en images de synthèse: un pays entièrement couvert de glace, un autre couvert de fleurs, un troisième fait de sucreries, et un quatrième, désolé et menaçant. Les frontières de chaque royaume sont marquées par une rivière et d’impressionnantes cascades. En comptant la totalité des chutes d’eau, y compris les plus petites qui se trouvent dans chaque royaume, notre monde en totalise 23 différentes ! »

Trois des royaumes sont intégralement réalisés en images de synthèse, et le Quatrième Royaume ainsi que le Palais sont faits d’un mélange de décors réels et d’infographie.

Max Wood explique : « Une fois que les concepts visuels de Guy Hendrix Dyas ont été approuvés, son équipe a commencé à agencer cet univers en infographie, y compris un Palais très détaillé. J’ai travaillé étroitement avec Guy et son infographiste 3D pour m’assurer de conserver l’échelle correspondant au monde réel. Par exemple, l’eau des cascades respecte la pesanteur et les montagnes ont la bonne hauteur. Même si on est dans un pays imaginaire, il ne faut pas s’affranchir des règles physiques sinon on bascule dans quelque chose d’irréaliste. Le public doit apprécier la beauté de ces mondes sans avoir à se poser de question. »

LE PALAIS

Guy Hendrix Dyas explique : « La durée de l’histoire ne nous laissait pas le temps d’explorer en détail les moindres recoins des différents royaumes. La difficulté a consisté à montrer leur essence en plaçant dans le Palais des éléments symboliques de chacun, pour donner un aperçu de ce à quoi la vie peut ressembler dans ces pays. »

Il poursuit : « Lorsque j’ai commencé à créer le plan et la topographie de ce monde, il m’est tout de suite apparu que le Palais devait en occuper le centre. Chaque royaume s’apparente à un point sur une boussole – le Pays des Flocons de neige au nord, le Quatrième Royaume au sud, le Palais au milieu, etc. »

Guy Hendrix Dyas et son équipe se sont documentés pour savoir d’où un palais aussi élaboré pourrait tirer sa source d’alimentation énergétique. Il précise : « Tout fonctionnait à la vapeur à cette époque. Nous avons donc placé le Palais au bord d’une immense cascade. La chute d’eau et le lac viennent du fait que le Pays des Flocons de neige est lentement en train de fondre. C’est un énorme glacier qui a dérivé depuis un endroit inconnu quelque part au loin dans le nord, et est venu s’insérer entre le Pays des Fleurs et le Pays des Délices. »

L’édifice lui-même s’inspire de l’architecture russe. Le chef décorateur confie : « J’aime beaucoup la forme des clochers à bulbe. Et l’utilisation excentrique de la couleur dans les briques et la pierre sculptée rappelle les maisons en pain d’épice. Cela me semblait idéal étant donné la nature de l’histoire de Casse-Noisette, et c’est aussi un rappel de la merveilleuse histoire culturelle russe et du lien avec le ballet. »

LE PAYS DES FLOCONS DE NEIGE

On découvre au Pays des Flocons de neige un paysage hivernal féérique fait de châteaux de glace et de villages alpins sur fond de sommets enneigés.

Guy Hendrix Dyas explique : « C’est le pays de la glace et de la neige, dans une palette de blancs, de turquoise et de bleus froids. »

C’est en effet la nature fondamentale de cette terre qui a dicté toute sa structure. La lumière se reflète sur ces teintes glaciales pour créer un décor réellement magique. Les habitants de ce royaume ont quelque chose d’aristocratique ; durant leur temps libre, ils pratiquent de nombreux sports d’hiver dont le polo sur glace et ont des activités hivernales multiples comme un concours annuel de sculpture sur glace. L’économie locale repose sur la production de glace et la pêche à grande échelle dans la Mer Glacée du Nord.

Le régent de ce royaume est Frisson, un personnage à la chevelure entièrement gelée et à la personnalité glaçante qui s’accorde parfaitement à son environnement glacé.

Max Wood, le superviseur des effets visuels, déclare : « Au Pays des Flocons de neige, les bâtiments sont faits de blocs de glace. Des acteurs en prises de vues réelles interagissent avec un sol enneigé réalisé en images de synthèse, et un élan de synthèse tire le traîneau des personnages. »

LE PAYS DES FLEURS

C’est un royaume parfumé et très coloré. Guy Hendrix Dyas précise : « Il y a partout des fleurs qui éclosent, comme un hommage à la vie, et des moulins à vent qui fonctionnent vraiment. »

De luxuriants feuillages de toutes les nuances de vert mettent en valeur la beauté des fleurs multicolores omniprésentes dans ce monde, des champs aux moulins en passant par les maisons, et jusque sur les habitants de ce paysage à couper le souffle. Beaucoup d’habitants de cette terre d’abondance sont fermiers. Leur grande passion pour la nature, et particulièrement tout ce qui fleurit, est le fondement de leur activité de création de parfums et de production de miel. Chaque année, le Festival des Villages rend hommage au printemps, et chaque petite bourgade espère remporter le prix du plus beau village.

Aubépin est le régent du Pays des Fleurs. Pareil à un pétale virevoltant dans la brise, il peut se montrer imprévisible, mais ses sourcils broussailleux et sa coiffure faite de boutons de rose lui donnent un charme étonnant.

Max Wood précise : « Le Pays des Fleurs compte en tout plus de 2 millions de fleurs créées en images de synthèse, ainsi que des moulins à vent qui tournent et une rue pavée entièrement créée en infographie. »

LE PAYS DES DÉLICES

Guy Hendrix Dyas commente : « Le Pays des Délices est l’un des pays préférés de l’équipe ; tout le monde adore ses bonshommes en pain d’épice qui dansent. »

Ce pays est en effet délicieux… à tout point de vue. Décor en bonbons, arbres en sucre d’orge… Avec ses couleurs acidulées, ce royaume donne envie de croquer la vie à belles dents. Même le sol est fait de chocolat ! Les habitants adorent s’amuser, et rien ne vaut à leurs yeux (et à leurs papilles) une grande fête qui réunit tout le monde, avec des montagnes de friandises confectionnées dans de petites fabriques artisanales actionnées par des flots de vapeur légère et tourbillonnante.

La Fée Dragée veille avec douceur sur cet endroit savoureux.

Max Wood commente : « C’est un pays aux couleurs vives créé en images de synthèse, que l’on découvre aussi bien depuis les airs qu’à hauteur du sol. On y trouve des bonbons géants et des maisons en pain d’épice, des friandises victoriennes et des toits en sucre. »

LE QUATRIÈME ROYAUME

Le Quatrième Royaume est une île sombre et menaçante qui porte encore les cicatrices d’anciennes guerres. Guy Hendrix Dyas confie : « Pour ce pays, nous avons créé aux studios de Pinewood des forêts profondes et obscures à faire froid dans le dos. L’une des difficultés majeures en termes de design a été de concevoir une forêt qui ne ressemble pas à ce que tout le monde connaît. Je me suis plongé dans des livres d’art et des recueils de contes de fées datant de la fin XIXe et du début XXe, à l’époque des grands illustrateurs, notamment Arthur Rackham, un illustrateur britannique célèbre pour ses merveilleux dessins ornant les contes de Grimm et d’Andersen. Il dessinait beaucoup d’arbres émondés, semblables à de vieux saules, qui prenaient des allures de magiciens chenus, courbés, avec de longues branches filiformes, presque comme une chevelure. Nous avons créé notre propre version de ces arbres pour la forêt. »

Le chef décorateur précise : « Le sol de la forêt est d’un rouge velouté inspiré par les champignons vénéneux. Cela donne aux bois une apparence très particulière. »

Trois forêts ont en fait été créées aux studios de Pinewood pour répondre aux exigences du récit. Guy Hendrix Dyas explique : « On voit des chevaux lancés au galop traverser la forêt, il a donc fallu un décor d’une bonne longueur. » Le chef décorateur précise que des décors peints ont été utilisés pour prolonger la forêt.

Autrefois, il y a bien longtemps, c’est un cirque ambulant qui a fondé le Quatrième Royaume. C’était alors un lieu mêlant sagesse et divertissement. Les habitants des trois autres royaumes se pressaient en foule pour s’amuser dans ce royaume qui s’appelait alors le Pays du Divertissement. Mais les régents des autres royaumes furent forcés de changer ce nom. Désormais, le Quatrième Royaume n’est plus qu’une fête foraine désaffectée, un champ déserté où ne se dressent plus qu’un manège abandonné et des polichinelles imprévisibles.

Mère Gingembre règne à présent sur cette terre oubliée et son peuple de rongeurs.

Guy Hendrix Dyas commente : « J’ai eu l’idée de faire habiter Mère Gingembre dans une marionnette géante. La jupe est une sorte de chapiteau d’où surgissent de plus petites marionnettes qui bondissent en sortant les unes des autres comme des poupées russes. C’est un monde très bizarre. »

L’équipe de production a tout de suite été séduite par l’idée que l’aspect autrefois festif et clinquant du pays s’était fané ; aujourd’hui, tout est délabré. Craig Narramore, le responsable de la fabrication des accessoires, déclare : « Nous avons construit un carrousel grandeur nature, qui a nécessité une ingénierie compliquée et des effets spéciaux pour montrer qu’il s’écroule et tourne en biais. Nous avons créé une dizaine de lanternes richement décorées et 25 animaux dans l’esprit des manèges d’autrefois : girafes, dragons, autruches – tous sculptés dans de la mousse expansée. Ils ont une expression effrayée, comme s’ils fuyaient pour sauver leur vie… »

Synopsis : La veille de Noël, lors d’une fête organisée par son parrain Drosselmeyer (Morgan Freeman), la jeune Clara (Mackenzie Foy) découvre un fil d’or qui la conduit jusqu’à une étrange clé… qui pourrait bien ouvrir l’écrin contenant l’inestimable cadeau que lui a légué sa défunte mère. Malheureusement, celle-ci est volée par une petite souris. N’écoutant que son courage, Clara la poursuit et se retrouve propulsée dans un monde parallèle, magique et énigmatique… Là-bas, elle y fera la connaissance d’un soldat prénommé Phillip (Jayden Fowora-Knight) mais aussi des souverains de trois Royaumes : celui des Flocons de neige, celui des Fleurs et celui des Friandises. Mais pour retrouver cette clé et restaurer l’harmonie au sein de ce monde instable, Clara et Phillip n’auront d’autre choix que d’affronter la tyrannique Mère Gingembre (Helen Mirren), à la tête du quatrième Royaume, réputé pour être le plus sinistre d’entre tous…

Casse-Noisette et les Quatre Royaumes de Lasse Hallström et Joe Johnston avec MacKenzie Foy, Keira Knightley, Helen Mirren, Morgan Freeman et Misty Copeland, est prévu pour le 28 novembre prochain au cinéma.

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