Deux ans après le spin-off préquel The Old Blood, B.J. Blazkowicz est de retour dans le totalement déjanté Wolfenstein II: The New Colossus.

Blazko est de retour dans une nouvelle aventure contre l’armée Nazi qui a gagner la guerre et envahit les Etats-Unis…

Que donne ce Wolfenstein II: The New Colossus ?

Vestige de l’ère PC des 90’s, Wolf3D (pour les intimes qui ont connu la belle époque du Shareware sous DOS 386SX) était un des premiers FPS de l’histoire du jeu vidéo. 25 ans après le premier opus (sans compter les épisodes 2D précédents) le soldat américain reprend du service dans un épisode totalement WTF, surfant sur la vague du néo-futurisme et l’utopie.

L’homme du haut chateau

L’Allemagne Nazie a gagné la guerre et a envahit l’Amérique. Nous voici en 1961, juste après les événements de The New Order. Le boucher est mort et Blazkowicz est dans un sale état. L’histoire de The New Colossus commence avec un Blazko qui se réveille en fauteuil roulant, incapable de marcher ou même d’uriner par lui-même. Ce handicap sera « rectifier » avec l’armure de la leader de la résistance qui se fait décapiter devant le joueur dans une scène où l’on voit toute la folie de Frau Engel, qui a survécue à la mutilation de son visage. Pour le reste, Wolfenstein II est un blockbuster à l’américaine, c’est bourin, ça pête de partout, ça sent la testostérone et le scénario au ras des pâquerette… mais qu’est ce que c’est bon.

Scheiße, c’est beau !

Graphiquement le titre est quasiment parfais, que ce soit dans le charadesign ou dans le détail des textures. Le gros effort a été fait du côté des effets de lumière qui sont tout bonnement excellents. Au niveau du level-design, ce nouvel opus nous fait voyager d’une part et d’autres des Etats-Unis avec notamment New York ou encore la Zone 52 (Non, ce n’est pas une faute de frappe). Un petit point négatif étant la grandeur de certaines maps. Il est facile de se perdre et on s’y reprend à plusieurs fois avant de retrouver son chemin. Côté prise en main, le gameplay reste identique aux opus précédemment. Un gameplay simple et efficace, très arcade et bourin, quoiqu’un peu trop rigide par moment.

Yippee ki-yay

Un autre point positif, est la présence dans le doublage de l’édition française de Patrick Poivey, qui remplace ainsi Patrick Béthune, qui nous a malheureusement quitté la semaine dernière, RIP. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Patrick Poivey n’est autre que LA voix officielle française de Bruce Willis. Cette nouveauté offre un nouveau côté badass à Joseph « B.J. » Blazkowicz.

Conclusion

Wolfenstein II: The New Colossus est un défouloir totalement WTF qui ne cherche pas à être autre chose qu’un blockbuster à l’américaine, et c’est temps mieux. L’utopie du monde Nazie est très bien mise en valeur et se marie très bien avec l’univers de Wolf. On aime, on se défoule, et on en redemande.

Wolfenstein II: The New Colossus est disponible depuis le 27 octobre 2017 sur PlayStation 4, Xbox One et PC.

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