Découvrez notre test de Blue Reflection, un savant mélange entre un J-RPG de type Persona et les Magical Girls comme Sailor Moon.

Dans le lycée pour filles d’Hoshinomiya, Hinako Shirai doit abandonner son rêve de devenir danseuse classique à la suite d’un accident. La jeune fille se renferme sur elle-même, mais sa vie change lorsqu’elle rencontre les jumelles Shijou, Yuzu et Lime, qui deviennent ses nouvelles meilleures amies et qui lui confèrent les pouvoirs d’une Reflector. Alors qu’elle découvre ses nouveaux talents et le Common, sans renoncer à sa vie d’écolière, Hinako commence à comprendre les périls qui menacent non seulement ses amies, mais le monde tout entier.

Tel est le pitch du très girly Blue Reflection. Nos héroïnes sont confrontées aux Genshu, des démons dans le monde spirituel de Common formé par l’inconscient humain, mais aussi à leur vie réelle à l’école où elles devront « guérir » l’esprit des autres filles représentée en PNJ.

Côté maniabilité, le jeu est un J-RPG avec un système de combat traditionnel au tour par tour avec une Active Time Battle semblable aux anciens Final Fantasy et plus récemment à Child of Light. L’ATH de combat nous montre les HP et les MP des Reflectors mais aussi l’Ether qui fait office de barre d’Overdrive pour lancer une ou plusieurs attaques puissantes mais aussi des sorts de soin.

Graphiquement, le titre de Gust n’exploite pas les possibilités visuelles de la PS4. Le Cel-Shadding est de bonne facture mais le reste laisse à désirer. Le point fort du jeu est surtout ses effets durant les combats, à savoir les éclairages et les reflets.

Blue Reflection est, en quelques sortes, un Persona version 100% féminine. Malgré ses défauts le titre de Gust s’en sort avec un univers Kawai qui plaira au Otaku fans de Magical Girls mais aussi aux fans de J-RPG Girly à une jouabilité tour-par-tour. En revanche, les amateurs de RPG sophistiqués risquent de ne pas accrocher.

Blue Reflection est disponible depuis le 29 septembre 2017 en exclusivité sur PlayStation 4.